Travail du dimanche : une régression sociale de plus de Nicolas Sarkozy

17
Fév
2012

Elargir l'ouverture des commerces le dimanche : nouvelle "régression sociale"

logo-afpPARIS, 17 fév 2012 (AFP) - Elargir l'ouverture des commerces le dimanche, comme se propose de le faire Nicolas Sarkozy s'il est réélu président de la République, constituerait une nouvelle "régression sociale", a estimé vendredi le député PS, Pierre-Alain Muet lors du débat budgétaire à l'Assemblée.

"Le travail du dimanche après la hausse de la TVA: Nicolas Sarkozy n'a pas de limites dans l'injustice et dans la régression sociale", a-t-il déclaré dans l'hémicycle, peu avant la fin de l'examen par les députés du projet de budget rectificatif pour 2012.

L'extension proposée du travail du dimanche est "une mesure absurde, qui ne créera pas d'emplois, aggravera la condition de beaucoup de salariés, nuira aux petits commerces, notamment de centre-ville, car ce sont essentiellement les grandes surfaces qui profitent du travail du dimanche", a-t-il ensuite ajouté dans les couloirs de l'Assemblée nationale.

Jugeant que la loi déjà existante sur le travail dominical est "allée beaucoup trop loin", M. Muet a considéré que "vouloir généraliser comme Nicolas Sarkozy, sans même la moindre négociation, est une vraie régression sociale".

ic/szb/bma

Quel impact sur l'emploi ?

Dépenser le dimanche le revenu que l'on n'a pas dépensé dans la semaine n'a jamais créé de pouvoir d'achat son seul effet sera de déplacer la consommation vers les grandes surfaces au détriment du commerce de centre-ville. Non seulement l'impact serait négatif à terme sur l'emploi mais ce serait également ravageur pour l'équilibre de nos agglomérations en remettant en cause tous les efforts que nous conduisons dans nos villes pour préserver le commerce de centre-ville.

C'est aussi la remise en cause d'un droit fondamental nécessaire à l'équilibre de nos scociétés. Que deviendront les activités associatives, sportives, culturelles, associatives, quant le "tout commerce" aura envahi l'ensemble de la sphère privée.

Comme le dit François Hollande, il vaut mieux sur ce sujet une bonne négociation qu'une mauvaise Loi pour trouver l'équilibre entre l'intéret des salariés, le développement du commerce et de la qualité de la vie dans nos villes.