Non au travail dominical

08
Déc
2008

En présence des présidents des deux plus grandes associations de commerçants lyonnais, Georges Cellerier, président de la fédération des commerçants de la Presqu'île et Jacques Descours président l'association des commerçants de la Croix-Rousse, j'ai tenu un point Presse pour dénoncer une proposition de Loi qui remet en cause le développement du commerce en centre ville et risque de bouleverser profondément les modes de vie.

Qui peut croire qu'un consommateur achètera le dimanche ce qu'il ne peut acheter dans la semaine ! En favorisant la grande distribution à la périphérie des villes au détriment du commerce de centre-ville, l'ouverture des commerces le dimanche ne nuit pas seulement à un développement équilibré et durable de notre agglomération, il risque d'avoir des effets négatifs sur l'emploi.

Cette ouverture dominicale, rejetée aussi bien par les organisations syndicales unanimes que par les représentants des commerçants et des PME (UPA, CGPME), ne correspond ni aux souhaits des consommateurs en Rhône-Alpes qui sont majoritairement contre et encore moins à ceux des salariés... Lorsque j'étais adjoint au maire de Lyon en charge de l'économie et du commerce, je n'ai jamais reçu de demande de la part des commerçants pour aller au-delà des 5 dimanches autorisés par la Loi.

En privilégiant un choix de société où la consommation rythme tous les temps de la vie au détriment de la vie familiale, associative, culturelle, spirituelle,... l'extension du travail le dimanche risque de bouleverser profondément l'équilibre entre la vie familiale et la vie professionnelle. Que deviendront les week-ends en famille ou avec des amis, les fêtes populaires, les marchés, les brocantes, les loisirs culturels, les tournois sportifs, le bénévolat et la vie associative ?

Je m'opposerai fortement à cette ouverture dominicale et déposerai des amendements pour que Lyon (et Lille) ne soient pas concernés par cette Loi si son principe devait malheureusement être adopté.