Intervention à la réunion publique de l’Association pour le Droit à mourir dans la dignité

17
Mar
2012

Parce que le droit à finir sa vie dans la dignité me paraît très important, j’ai tenu à honorer l’invitation de l’ADMD à participer à cette réunion. Pour moi, il ne s’agit pas d’une question médicale, mais d’une question de droits ; pas une question de mort, mais de respect de la vie.

Il faut rappeler que le Groupe socialiste a déposé en 2009 sur ce sujet à l’Assemblée une proposition de loi, malheureusement non adoptée, une proposition identique ayant été déposée au Sénat. Cette proposition prévoit pour les personnes atteintes d’une maladie grave et incurable infligeant une souffrance physique ou psychique qu’elles jugent insupportable, le droit à demander une assistance médicale pour mourir, dans le cadre d’une procédure étroitement encadrée et réalisée dans un cadre médical, s’assurant du caractère libre, éclairé et réfléchi de la demande, devant être confirmée et révocable à tout moment. Elle prévoit aussi la possibilité de rédiger des directives anticipées dans l’hypothèse où la personne serait, en cas de maladie grave, dans l’incapacité d’exprimer sa volonté. Enfin, elle instaure au profit des professionnels de santé une clause de conscience.