Nos concitoyens musulmans fêtent ce week-end l'Aïd el Kébir, la fête la plus importante de l'Islam où le sacrifice du mouton commémore la soumission d'Abraham. Je leur présente mes meilleurs vœux pour cette fête qui marque la fin de l'année musulmane.
Au moment où l'Etat baisse de 12 % le budget de l'emploi et où le chômage augmente fortement, je suis allé rencontrer les acteurs de la Maison de l'emploi de la Duchère. Accompagné par Anne-Sophie Condemine, adjointe en charge de l'insertion, de la formation professionnelle et de l'égalité des chances, j'ai pu mesurer l'action réalisée par l'antenne de la Duchère.
Comme chaque année, j'ai participé aux cérémonies de Yom Kippour à la Synagogue du quai Tilsitt le vendredi, puis le samedi matin à la Synagogue de la Duchère.
Inauguration de la traditionnelle braderie de la Croix-Rousse avec Gérard Collomb, David Kimelfeld, maire du 4ème arrondissement et le président toujours aussi dynamique de Lyon Côté Croix-Rousse.
Belles vendanges au clos des canuts du Jardin de la Cerisaie l'après-midi, avec un raisin très sucré et, comme toujours, l'ambiance chaleureuse de la République des canuts.
La Flamme Citoyenne est une action d'envergure nationale à l'initiative de la Fédération Mosaïc pour lutter contre l'abstention des jeunes, notamment ceux des banlieues oubliées. Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre de l'Année Internationale de la Jeunesse promulguée par l'ONU, consiste en un tour de France autour du thème : " Je vote donc je suis ".
Elle traverse la France du 30 avril au 24 septembre 2011 et fait halte dans 19 grandes villes et leurs banlieues, en invitant les jeunes à se réapproprier leur place dans la vie citoyenne, à travers échanges, activités, rencontres et débats, organisés pour permettre à chacun de s'exprimer sur les 10 mesures qu'il voudrait voir appliquer. Ces 10 mesures seront proposées aux candidats à la présidentielle 2012.
Pour Lyon, un tournoi de foot citoyen a été organisé au Stade Balmont par Mosaïc Rhône-Alpes, en partenariat avec l'AS Duchère.
Tournoi de foot et remise des trophées se sont déroulés après la lecture d'un texte citoyen par un jeune lyonnais, et les allocutions officielles (Mohamed Tria, Président de l'AS Duchère, Karima Souid, Présidente régionale de Mosaïc, Marc Feuillet, élu du 9e, Farida Boudaoud, conseillère régionale, Pierre-Alain Muet, député de la 2ème circonscription, Jean-Louis Touraine représentant G. Collomb, le Préfet délégué à l'égalité des chances Alain Marc).
Le 21 juin 1943, quittant la gare de la « ficelle » Croix-Paquet pour se rendre au rendez-vous fatal de Caluire, Jean Moulin faisait ses derniers pas d'homme libre sur ce qui est devenu l'esplanade du Gros Caillou. Une plaque commémore désormais cet événement grâce à l'initiative du résistant Nathan Chapochnik, récemment disparu, et des maires du 1er et du 4ème arrondissements.
Cette cérémonie perpétue depuis 1643 la commémoration du vœu du Prévôt des marchands d'aller chaque 8 septembre, jour de la nativité de la Vierge, assister à la messe et offrir un écu d'or si la ville était épargnée de la peste. C'est une cérémonie importante pour la communauté catholique de Lyon ; y participer, comme aux autres cérémonies religieuses de notre ville, est l'occasion d'exprimer ce qu'est pour moi la laïcité : le respect de toutes les religions, de toutes les croyances.
En ce jour anniversaire de la Libération de Vaise, les 3 cérémonies qui se succèdent dans le 9ème arrondissement ce soir, comme celles qui se dérouleront demain de Bellecour à l'Hôtel de ville, viennent rappeler le courage et le sacrifice de ces combattants de la Résistance, de cette armée des ombres qui, aux côtés des Forces alliées, permit la libération de notre pays et la défaite de la plus terrible des barbaries.
Souvenons-nous qu'il fallut cinq longues et douloureuses années d'une lutte acharnée pour mettre un terme à la guerre la plus meurtrière de tous les temps, avec 50 millions de morts, la plus inhumaine avec son cortège tragique de massacres de populations civiles, la plus barbare avec ses crimes contre l'humanité et l'extermination planifiée de tout un peuple.
Dans cette lutte contre la barbarie nazie, Lyon fut à la fois le creuset, le carrefour et le point de convergence de cette armée des ombres entrée en résistance contre l'occupant nazi. Et si notre ville mérita, selon les mots prononcés par le général de Gaulle au balcon de l'hôtel de ville le 14 septembre 1944, le titre de capitale de la résistance, elle le doit à tous ces combattants de l'ombre que nous honorons maintenant.
A Lyon en ce moment circule une rumeur selon laquelle j’aurais pris en 2007 l’engagement de ne faire qu’un seul mandat de député.
J’ai dit et écrit tout au long de ma campagne que j’étais favorable au mandat parlementaire unique, au sens où nous l’entendons depuis de longues années au PS de n’exercer aucun autre mandat (et notamment aucun mandat exécutif local) en même temps qu’un mandat parlementaire. Dans le projet socialiste pour la France de 2007, nous écrivions après avoir évoqué la nécessité d’accroître le rôle du Parlement « dans cet esprit, sera instauré le mandat unique pour les parlementaires… » et, sous une forme différente, la proposition 69 de Ségolène Royal évoquait lors de la campagne présidentielle l’instauration du « non cumul des mandats pour les parlementaires ». La langue française est certes ambigüe, mais dans aucun de ces textes, comme dans aucun de mes écrits, il n’a jamais été question de ne se présenter qu’une seule fois à une élection, législative ou locale.
De même j’ai co-signé et voté la proposition de Loi organique du PS déposée à l’automne 2010 visant à interdire le cumul entre un mandat parlementaire et un mandat exécutif local, proposition de Loi qui faisait suite au vote très majoritaire de nos militants contre le cumul des mandats lors du référendum interne sur cette question.
Comme j’ai l’habitude de respecter mes engagements, lorsque Gérard Collomb m’a demandé lors de la campagne municipale de 2008 de me présenter en position éligible à un nouveau mandat local, j’ai décliné cette offre au motif que je souhaitais appliquer strictement le mandat parlementaire unique, c’est-à-dire « être un député à temps plein » comme je l’avais écrit dans ma profession de foi. Si je n’avais pas été député, j’aurais évidemment accepté de faire un second mandat d’adjoint au maire, car j’appréciais ce mandat et n’ai jamais été opposé à exercer plusieurs mandats successifs.
Je trouve cette confusion entretenue autour du mandat parlementaire unique choquante, quand on voit les ravages de l’absentéisme parlementaire. Au-delà des statistiques qui montrent des rapports de 1 à 100, voire parfois beaucoup plus, entre le nombre d’interventions en séance des députés (pour ma part j’en totalise 1 265 en séance et 354 en commission à l’heure actuelle selon le site citoyen « nos députés »), je me souviens avoir terminé seul à gauche un débat nocturne sur le projet de Loi de Finances, au cours duquel j’ai dû défendre – en tant que responsable du groupe socialiste sur le budget - des amendements concernant les villes et les régions signés par tous les députés-maires ou députés-présidents de régions ou de départements, dont aucun n’avait consacré la moindre minute de présence dans ce débat.
Phénomène qui s’est reproduit à plusieurs reprises et même très récemment lors du débat sur le collectif budgétaire de juin, commencé le lundi après-midi 6 juin et terminé à 6 heures du matin le samedi 11, alors même qu’en dehors des questions d’actualité télévisées, aucun grand élu local n’avait fait acte de présence dans l’hémicycle, à l’exception du président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault et d’une intervention de François Hollande que j’ai sollicité à un moment du débat où il me semblait important qu’un des leaders du PS s’exprime.
Je pense que la démocratie aura fait un grand pas dans notre pays lorsque nous mettrons fin à ce cumul des mandats qui fait de notre pays une exception parmi toutes les grandes démocraties du monde et met en cause le principe d’équilibre des pouvoirs.