Le 19 mars 1962 prenait officiellement effet un cessez-le-feu qui mit fin à 8 ans de guerre en Algérie. En ce 50ème anniversaire, la journée nationale du souvenir aux militaires et civils qui ont perdu la vie pendant ce conflit permet de leur rendre hommage : ainsi au parc de la Tête d’Or en présence de nombreuses personnalités. « Un indispensable rendez-vous mémoriel unissant toutes les mémoires blessées de la guerre d’Algérie », selon les termes de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie-Maroc-Tunisie).
C’est avec plaisir que je me suis rendu à la réunion de l’association des Comoriens de la Duchère, en présence du président Bensafi, et de mon ami Hafid Sekhri, président du Conseil de quartier de la Duchère. Beau discours du président de l’association, qui d’une part rappelait l’origine du mot « islam » - qui veut dire paix - et soulignait que les Comores sont une terre de rencontres entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie. Tout comme la France est une terre de rencontres riche de sa diversité, avec des personnes venues de différentes régions du monde pour devenir français, avec une chose qui nous unit, la laïcité. Tout comme la Duchère, avec ses habitants venus de toutes les régions de France mais aussi du Maghreb, est avec ses églises, son centre protestant, sa synagogue, et bientôt sa mosquée, le symbole de cette laïcité.
Parce que le droit à finir sa vie dans la dignité me paraît très important, j’ai tenu à honorer l’invitation de l’ADMD à participer à cette réunion. Pour moi, il ne s’agit pas d’une question médicale, mais d’une question de droits ; pas une question de mort, mais de respect de la vie.
Il faut rappeler que le Groupe socialiste a déposé en 2009 sur ce sujet à l’Assemblée une proposition de loi, malheureusement non adoptée, une proposition identique ayant été déposée au Sénat. Cette proposition prévoit pour les personnes atteintes d’une maladie grave et incurable infligeant une souffrance physique ou psychique qu’elles jugent insupportable, le droit à demander une assistance médicale pour mourir, dans le cadre d’une procédure étroitement encadrée et réalisée dans un cadre médical, s’assurant du caractère libre, éclairé et réfléchi de la demande, devant être confirmée et révocable à tout moment. Elle prévoit aussi la possibilité de rédiger des directives anticipées dans l’hypothèse où la personne serait, en cas de maladie grave, dans l’incapacité d’exprimer sa volonté. Enfin, elle instaure au profit des professionnels de santé une clause de conscience.
Avec Gérard Collomb, Alain Giordano, les élus du 9e, et une cinquantaine de personnes, nous fêtions aujourd’hui les 10 ans de « Demain ensemble », en saluant le dynamisme et le dévouement de sa présidente fondatrice Anne Bousquet, des bénévoles et des salariés. L’association – dont l’objectif est d’aider les personnes âgées à rester chez elles le plus longtemps possible - apporte jour après jour aux aînés aide pratique très concrète, accompagnement, écoute, veille pour repérer les besoins et les situations difficiles.
En permettant de maintenir un indispensable lien social, « Demain ensemble » joue un rôle-clé au cœur de la Duchère. Cela démontre à quel point « la démarche associative reste irremplaçable par ce qu’elle apporte en termes de proximité, de souplesse, d’engagement volontaire et bénévole » (pour citer quelques lignes du document de l’association) et est le complément indispensable de l’action des collectivités publiques. Ensemble… aujourd’hui, comme demain !
Après la projection du film de Pierre Schoeller « L’exercice de l’Etat », avec Olivier Gourmet et Michel Blanc, l’Union locale retraités CFDT avait organisé un débat sur le thème : « Que pouvons-nous attendre de l’action politique aujourd’hui ? ». L’occasion d’exposer ma conception de l’Etat, en insistant particulièrement sur les valeurs de solidarité et de défense des droits de l’homme qui guident mon action tant localement qu’à l’Assemblée nationale. L’occasion aussi de rappeler mon attachement au non-cumul des mandats.
Après des rencontres aux marchés de la place de Paris et de la Croix-Rousse, enthousiasme et bonne humeur pour l'ouverture du festival "Quand les souris dansent", place de la Croix-Rousse, avec la "Fanfare des pavés", qui mêle harmonieusement voix et instruments.
La suite du week-end au cœur du monde associatif : avec le Loto de l'ARL9 (Animation, loisirs, retraités) à l'Espace Jean Couty ; la soirée de l'APAIRL (Association pour l'autonomie des Insuffisants Respiratoires Lyonnais) à la Maison des associations du 4ème ; et le dimanche le loto du Basket de l'association mixte laïque de Saint-Rambert Lyon 9. Un club de basket riche d'une longue histoire, qui compte aujourd'hui plus de 200 pratiquants - dont la moitié d'enfants - et des entraîneurs de haut niveau dont un ancien international de l'ASVEL.
Plusieurs hommages ce week-end : le samedi 25 place Carnot aux combattants de Verdun ; le dimanche 26 à deux anciens aviateurs « hors norme » de la région, devant le monument Saint-Exupéry place Bellecour.
Comme chaque année, j'ai eu le plaisir de participer aux traditionnelles rencontres de la Marmite Colbert, pour la Galette en janvier, pou les Bugnes en février. L'occasion de saluer les aînés du 4e et du 1er arrondissements. L'occasion également de découvrir à al Galette « Le moineau de Lyon », jeune chanteuse qui a charmé et ému l'auditoire avec des chansons populaires traditionnelles et ses propres créations. Un vrai talent !
Photo cf mail GN 21/2 sur pam : 072 ou 073 ou 069
L'hommage rendu comme chaque année aux victimes de la rafle de la rue Ste Catherine, c'est une façon de faire vivre les valeurs de liberté, de justice et de tolérance qui sont les valeurs fondatrices de notre république. Transmettre la mémoire des crimes du passé, c'est tout simplement défendre les droits de l'homme. C'est aussi rappeler que dans ce domaine du racisme et de l'antisémitisme, rien n'est insignifiant, rien n'est banal, rien n'est dissociable : le crime raciste, les propos négationnistes ou les propos racistes et antisémites. On ne sombre pas dans l'horreur par un basculement soudain mais par une indifférence coupable, qui laisse peu à peu s'installer des propos ou des comportements inacceptables.
Quel bon moment j'ai passé en accueillant la classe de CM2 de Madame Bidaut de l'école Joseph Cornier pour visiter l'Assemblée. Après avoir découvert le Palais Bourbon, ils sont revenus assister à la séance dans l'après midi. J'espère que la journée fut aussi agréable pour eux que pour moi !