La crise que nous traversons est structurelle et sans précédent. Avant d’être financière, elle est d’abord économique et sociale. Des exigences de rentabilité incompatibles avec l’économie réelle ont exercé une pression continue à l’accroissement des inégalités, au développement de la précarité et à la faiblesse des rémunérations salariales, engendrant un recours incontrôlé à l’endettement qui a nourri la bulle financière.
La France était mal armée pour affronter le choc de la crise avant même qu’elle déferle sur l’Europe. La quasi-récession économique, la chute du pouvoir d’achat et des finances publiques exsangues préexistaient largement avant son arrivée dans notre pays.
Devant l'ampleur de cette situation, les socialistes ont pris leurs responsabilités et présenté des propositions pour agir vraiment et efficacement contre la crise
Le contre-plan du PS plaide pour une relance globale, massive, équilibrée et d’effet immédiat, avec des mesures fortes pour l’emploi et le pouvoir d’achat :
- un versement de 500 euros aux bénéficiaires de la prime pour l’emploi et de minimas sociaux,
- une revalorisation de 3 % du SMIC et une baisse d’un point du taux normal de TVA,
- la création de 200 00 emplois (100 000 emplois aidés supplémentaires et 100 000 emplois à temps plein dans le secteur de l’environnement pris en charge à 75 % par l’état) ainsi que le gel immédiat de toutes les suppressions de postes dans la fonction publique ( le budget 2009 prévoit la suppression de 30 000 emplois dans la fonction publique d’Etat et 20 000 dans les hôpitaux)
- une augmentation de 6 mois la durée d’indemnisation du chômage en portée à 80 % du salaire)….
Interview à LCP sur le contre plan de relance