En cette période de débat sur le pouvoir d’achat, la mesure de la hausse des prix et de ses conséquences sur l’évolution du pouvoir d’achat est au cœur des discussions. Les pertes de pouvoir d’achat ressenties par la grande majorité de nos concitoyens ne sont pas toujours retracées dans les statistiques officielles. Pour éclairer ce débat, l’Assemblée Nationale a décidé la création d’une mission parlementaire d’information sur la mesure des grandes données économiques et sociales dont l’objectif est d’étudier la fiabilité des évaluations de l’inflation et du pouvoir d’achat, mais aussi du chômage et de la croissance et de faire des propositions pour les améliorer.
J’ai été élu cette semaine président de la mission parlementaire. Le rapporteur est le député de la Drôme, Hervé Mariton. La mission, commune aux commissions des finances, de l’économie et des affaires culturelles et sociales se réunira tous les mercredis à 16 h 30 pour auditionner des experts, mais aussi des représentants des syndicats et d’associations. Elle remettra son rapport en avril.
A l'occasion de la « journée parlement prison », j'ai visité la prison Saint-Joseph dans le 2ème arrondissement de Lyon. Comme l'ensemble des établissements pénitentiaires français, la Maison d'arrêt du quartier Perrache souffre d'un fort surpeuplement : 838 détenus pour 340 places !
J'ai la chance d'avoir dans la circonscription, non seulement deux des 3 collines lyonnaises, mais aussi deux des trois Martinières : la Martinière historique dans le premier arrondissement et le plus grand Lycée de Rhône Alpes « la Martinière Duchère ».
Art-Expo 2007 organisé par l'Association pour l'Autonomie des Insuffisants Respiratoires Lyonnais (A.P.A.I.R.L) à la Ficelle dans le 4ème arrondissement. Ci-joint en photo avec son fondateur, Dominique Sebbane et David Kimelfeld, 1er adjoint du 4ème arrondissement.
Rencontre avec le Proviseur du Lycée Ampère, Monsieur Thierry Saudejaud, et la principale du Collège, Madame Nicole Guidicelli et visite du Lycée et du Collège qui sont autonomes avec des locaux spécifiques et des locaux communs. La Chapelle de la Trinité, édifiée au sein du Collège-Lycée au 17ème siècle, abrite régulièrement des concerts de musique classique.
La Croix-rouge œuvre toute l'année pour venir en aide aux plus démunis et promouvoir le droit international humanitaire. A Lyon, c'est 850 professionnels et 500 bénévoles qui oeuvrent chaque jour pour préparer aux gestes qui sauvent, tenir les postes de secours, réconforter les plus fragiles et leur apporter un peu de chaleur humaine qui manque si cruellement quand on a rien.
La Croix-Rouge œuvre toute l'année pour venir en aide aux plus démunis et promouvoir le droit international humanitaire. A Lyon, c'est 850 professionnels et 500 bénévoles qui oeuvrent chaque jour pour préparer aux gestes qui sauvent, tenir les postes de secours, réconforter les plus fragiles et leur apporter un peu de chaleur humaine qui manque si cruellement quand on n'a rien.
A l'occasion de la 4ème rencontre du comité de soutien « pour Lyon avec Gérard Collomb » consacré au développement économique de Lyon, j'ai évoqué les 3 convictions qui ont guidé mon action :
- Structurer l'action économique en pôles de compétitivité car la concentration dans un même espace d'universités, de laboratoires et d'entreprises est un formidable facteur d'innovation. La force du « cluster » c'est le réseau qui permet à l'idée nouvelle de trouver facilement les interlocuteurs susceptibles de la concrétiser.
- Donner priorité à la requalification des anciennes zones d'activité et au développement de PME et de commerces en centre-ville pour éviter l'étalement urbain et construire une ville durable.
- Entrer pleinement dans la troisième révolution industrielle (la révolution numérique), en donnant priorité a l'éducation et la formation dans toutes ses dimensions.
Le débat qui s'est tenu au sein de pôle numérique de Vaise a été précédé par une visite d'Electronic Arts (photo ci-joint avec le directeur général d'Electronic Arts et le maire du 9ème arrondissement Hubert Julien Laferrière).
En réponse à la question de la mairie du 2ème arrondissement qui nous reprochait d'avoir accordé « deux terrasses ! » sur stationnement dans le 2ème arrondissement : j'ai rappelé que nous avons en effet fortement augmenté le nombre de terrasses accordées sur stationnement en été, parce que cela contribue à la beauté de Lyon, à son attractivité et au plaisir de s'y promener.
C'est en outre parfaitement compatible avec un centre ville en zone trente et, à l'exception de la mairie du 2ème qui préfère les voitures aux terrasses, toutes les mairies d'arrondissement nous suivent sur ce projet. Nous sommes passé de 28 terrasses sur stationnement en 2002 dans l'ensemble de la ville à 232 en 2007. L'arrondissement qui a créé le plus de terrasses de stationnement ces dernières années est le 6ème arrondissement où il n'y avait que 5 terrasses sur stationnement en 2004 et où 91 ont été accordées en 2007.
Nous sommes particulièrement attentifs à la sécurité. Avant de donner un avis favorable, nous sollicitons l'avis des pompiers, de la police municipale et de la direction des déplacements urbains pour garantir la sécurité des piétons. Ces terrasses contribuent d'ailleurs à la sécurité, elles ralentissement la circulation (nous sommes en zone 30) et comme ce sont souvent dans des petites rues, elles contribuent à les animer le soir et à les sécuriser.
Quand on pense au rôle que joue la restauration, le commerce et le plaisir de flâner dans ce cœur de Lyon qu'est la presqu'île, comment ne pas trouver dérisoire cette position absurde d'une mairie d'arrondissement qui s'oppose à toute implantation de terrasse et reproche la suppression de deux places de stationnement sur les 14 200 places de stationnement que comportent le 2ème arrondissement?
Je laisse la mairie du 2ème arrondissement entrer dans l'avenir à reculons. Pour ma part, je continuerai avec Gérard Collomb à faire bouger notre ville avec son temps, avec son époque et à privilégier le piéton et l'enfant sur l'automobile.
Aujourd’hui, vote solennel sur le budget pour 2008. Je voterai contre un budget qui ne propose aucune mesure pour favoriser l’emploi mais au contraire programme la disparition des aides publiques à l’emploi et à l’insertion. Je voterai contre un budget qui ne propose rien pour améliorer le pouvoir d’achat des plus modestes. Je voterai contre une politique qui demande des sacrifices à l’ensemble des salariés et qui, avec le bouclier fiscal, verse un chèque de 50 000 euros en moyenne aux plus fortunés de nos concitoyens. Je voterai contre la politique d’un gouvernement qui préfère l’affrontement avec les syndicats à la négociation sociale.
J’ai passé la journée et la soirée de vendredi dernier à défendre la centaine d’amendements proposés par le groupe socialiste pour introduire quelques préoccupations sociales dans un budget qui les ignore. Vous trouverez les principaux amendements dans la suite de cette note