En réponse à la question qui m'a souvent été posée sur les candidats que je soutiendrai aux prochaines législatives, j'ai rappelé un principe du PS pour moi intangible : lorsqu'un député homme ne se représente pas, sa circonscription doit être réservée à une candidature féminine. Ce principe n'ayant pas été respecté par la fédération du Rhône dans ma circonscription, j'ai décidé de soutenir la candidature de Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1er arrondissement et ancienne secrétaire nationale du PS qui fut ma suppléante lors de mon premier mandat.
A une lettre du Premier Secrétaire fédéral considérant que ce choix traduisait le «mépris pour les militants et le travail que mènent sur le terrain les élus locaux », j'ai apporté la réponse suivante.
Chers camarades, cher-e-s ami-e-s,
J'ai choisi par conviction, avant même que cela ne devienne une obligation dans notre parti, de pratiquer le non cumul des mandats pour accomplir pleinement mon mandat de député. Ce mandat comporte une composante nationale, mais suppose aussi une forte disponibilité locale, non pour participer à la gestion d'une collectivité, ce qui n'est pas son rôle, mais pour être à l'écoute des habitants de sa circonscription et essayer de résoudre leurs problèmes.
La porte de ma permanence a toujours été ouverte aux militants, comme aux habitants de la circonscription qui souhaitent me rencontrer et que je reçois tous les vendredis et lundis, quand je ne suis pas retenu par une séance exceptionnelle à l'Assemblée. Il m'arrive même d'entendre des habitants du 4ème arrondissement me dire qu'il est plus facile de rencontrer le député que le maire d'arrondissement. Il est vrai que je n'ai pas d'autre fonction que celle de député et que cela me permet de consacrer du temps à résoudre des situations personnelles qui sont parfois très difficiles.
Je ne méprise nullement le travail des élus locaux, j'ai accompli avec passion mes mandats d'adjoint au maire et de vice-président du grand Lyon auprès de Gérard Collomb. Et si je n'exerce plus de mandat local, j'ai continué à soutenir le travail de l'équipe municipale et de la métropole, à Lyon comme à l'Assemblée nationale. En témoignent - cette semaine encore - les amendements que j'ai signés et déposés à la demande du président et des élus de la métropole, avec mes collègues députés de Lyon. On peut soutenir l'action locale d'un maire, et être en désaccord avec les choix politiques qu'il fait au niveau national. Cela est de ma responsabilité comme de la sienne que je respecte.
Des hommes politiques qui m'ont influencé, Pierre Mendès-France, Jacques Delors et Lionel Jospin, j'ai retenu que la grandeur des politiques était de respecter les engagements qu'ils prennent devant les électeurs. C'est aussi la meilleure façon de respecter les militants qui ont fait campagne pour moi. Au cours de ces 10 années, je n'ai jamais été en contradiction avec ces principes. Cela m'a conduit parfois à m'opposer à ce que j'ai considéré comme un reniement de nos engagements – la déchéance de nationalité ou l'article 2 de la Loi travail – pour ne citer que les questions les plus récentes. Je m'en suis toujours expliqué auprès des militants lors de réunions de section ou de conseils fédéraux, mais aussi sur mon site internet et dans mes lettres d'information mensuelles.
Et à travers les 15 rapports parlementaires que j'ai rédigés et les 6 ouvrages – volontairement publiés à la fondation Jean-Jaurès pour qu'ils soient accessibles à tous –, j'ai essayé de contribuer au cours de ces 10 années à la structuration de la pensée socialiste, comme je l'avais fait dans une vie antérieure pour la science économique. J'ai d'ailleurs consacré beaucoup de temps à répondre aux nombreuses sollicitations de fédérations ou de sections PS de notre pays, et aussi de partis sociaux-démocrates européens, qui souhaitaient un éclairage sur les grands problèmes économiques de notre temps et les réponses que nous, socialistes, pouvions y apporter.
Le terme « mépris des militants » me choque d'autant plus que, militant socialiste depuis 1974 et même depuis 1965 si on y inclut le PSU dont j'ai été l'un des dirigeants étudiants, j'ai ressenti comme une forme de mépris des militants et des principes du PS le refus de participer à la campagne de notre candidat Jean-Jacques Queyranne à la région ou, aujourd'hui, le fait de s'affranchir des règles – fussent-elles non écrites – qui veulent que lorsqu'un député homme ne se représente pas, il soit remplacé par une candidature féminine.
J'en viens donc à la question de la candidature que je soutiendrai. J'ai annoncé lors de la campagne de 2007 que je m'appliquerai le non cumul des mandats et je m'y suis tenu. J'ai annoncé en 2012 que je ne me représenterai pas à un nouveau mandat en 2017 et je m'y suis tenu. Questionné sur mon successeur il y a un an et demi, j'ai annoncé que, pour moi, le principe que nous avions établi au secrétariat national dont j'étais membre auprès de François Hollande puis de Martine Aubry selon lequel lorsqu'un député homme ne se représente pas, la circonscription soit réservée à une femme, était intangible et que je ne soutiendrai « qu'une femme authentiquement socialiste ». Cela me paraît d'autant plus justifié pour la 2ème circonscription que dans les 2 autres circonscriptions actuellement de gauche, ce sont des hommes qui se représentent.
J'ai donc répété aux dirigeants nationaux de notre parti qui m'ont consulté cet été que, si ma circonscription n'était pas réservée à une femme comme cela aurait dû être, et s'il n'y avait pas de candidature féminine émanant de notre parti, je soutiendrais mon ancienne suppléante et ancienne secrétaire nationale du PS Nathalie Perrin-Gilbert, ou ma suppléante actuelle, également non membre du parti socialiste. Avec Nathalie, nous n'avons pas nécessairement les mêmes positions sur les questions municipales, mais nous avons les mêmes convictions sur les questions nationales et c'est la seule chose qui compte pour moi s'agissant des législatives, sauf à écœurer encore un peu plus nos électeurs en faisant du maintien de baronnies locales le seul critère de choix à des élections nationales.
Au cours de ces 3 derniers mois, j'ai échangé avec 2 militantes socialistes de la circonscription qui auraient pu être candidates. Elles ne l'ont pas souhaité, notamment parce que, bien qu'elles ne partagent pas les positions de Nathalie sur la politique municipale, elles partagent ses convictions sur la politique nationale et sont convaincues, comme moi, qu'elle l'emportera largement à gauche. J'ai également reçu un militant qui était candidat et avait tout à fait les compétences et les qualités pour représenter notre parti dans cette circonscription. Je lui ai dit que sa candidature était parfaitement légitime mais que par principe je ne soutiendrai pas une candidature masculine. A ma grande stupéfaction, j'ai appris que des pressions avaient été faites « au plus haut niveau » pour qu'il retire sa candidature contre le candidat officiel de la mairie. J'ai reçu plus récemment deux autres candidats qui envisagent de se présenter, considérant que le gel de la circonscription remet en cause la date limite du 15 novembre et je leur ai tenu le même discours quels que soient l'amitié et le respect que je leur porte.
Enfin, puisque le maire de Lyon soutient officiellement aujourd'hui à la présidentielle un candidat qui se présente contre celui que désignera notre primaire et que ce candidat affirme depuis longtemps, non seulement qu'il n'est pas socialiste, mais qu'il n'est ni de droite ni de gauche, je ne doute pas un instant que le Premier secrétaire de notre fédération si prompt à donner des leçons adressera aux militants de la fédération un courrier comparable à celui qu'il a adressé aux militants de ma circonscription.
En ce qui me concerne, et face au reniement des principes de notre parti que constitue la désignation d'un homme comme candidat dans cette circonscription, je suis fier de soutenir Nathalie Perrin-Gilbert, une femme de conviction authentiquement socialiste, qui a gagné avec moi en 2007 une circonscription qui avait toujours été à droite avant nous, et qui est la meilleure candidate pour la conserver à gauche.
Pierre-Alain Muet
Député socialiste de la 2ème circonscription du Rhône,
Vice-président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
Le bilan mitigé des régionales montre que, dans un contexte national peu porteur, l'union de la gauche et des écologistes a permis de conserver des régions où le score gauche-droite était serré. Cela n'a pas été suffisant dans notre région Rhône-Alpes Auvergne et en Ile de France pour compenser le report des voix du front national sur la liste de droite.
Ce scrutin démontre que l'union de la gauche est plus que jamais nécessaire. Mais il ne suffit pas pour cela d'en appeler à l'union sans rien changer à la politique nationale. Il faut aussi que celle-ci s'inscrive dans les valeurs de la gauche pour que nos électeurs s'y reconnaissent.
A Lyon, la liste d'union conduite par Jean-Jack Queyranne reste très largement majoritaire (48,8 %) avec 9 points d'avance sur la liste Wauquiez (39,6 %). C'est enfin dans la 2ème circonscription que les résultats de la gauche sont les plus nets (54,3% pour la liste Queyranne, 36,7 % pour la liste Wauquiez, 9 % pour la liste du Front National), confirmant un ancrage à gauche de plus en plus marqué notamment dans les 1er et le 4ème arrondissements (respectivement 60,1 % et 55,9 %) ainsi que le faible poids du Front national.
Deux thèmes ont dominé cette journée qui rassemblait aux cotés de la Délégation Socialiste Française au Parlement européen des députés et des sénateurs :
- La politique migratoire et l'accueil des réfugiés : le droit d'asile est l'honneur de notre république et l'expression de notre attachement aux valeurs de paix, de liberté et de solidarité, fondatrices de l'Europe. Nous voulons que l'Europe garantisse des voies d'entrées sures et légales pour les migrants et les demandeurs d'asile et une politique migratoire commune.
- Quelle relance pour l'Europe ? La crise a montré l'urgence d'un « gouvernement économique » de la zone euro. C'est aussi la conséquence du déficit démocratique de l'union monétaire. Quelles institutions pour répondre à ce déficit ?
En pièce jointe, l'appel de Strasbourg des parlementaires socialistes français.
L'Appel de Strasbourg des parlementaires socialistes français
Au congrès de Poitiers du parti socialiste, je suis intervenu dans le débat général sur un thème que l'on retrouve dans toutes les motions : la réforme fiscale. Le développement des systèmes informatiques permet de réaliser à brève échéance une profonde modernisation de notre impôt sur le revenu avec un prélèvement à la source qui ajustera presque instantanément l'impôt au revenu perçu chaque mois par le contribuable, tout en préservant la confidentialité des données personnelles.
On peut avancer simultanément dans la réforme de la CSG en versant la composante revenus d'activité de la prime d'activité sous la forme d'une CSG progressive jusqu'à 1,2 SMIC, évitant ainsi de reverser à un salarié au SMIC à temps plein une « aide » du même ordre de grandeur que la CSG qui lui est prélevée.
Ces deux réformes constituent une étape importante vers la réunification de nos deux impositions du revenu dans un « impôt citoyen progressif prélevé à la source », pour lequel nous plaidons depuis 10 ans dans tous les projets du PS.
A ceux qui m'interrogeaient vendredi sur la motion que je soutiendrai, j'ai répondu que je n'avais pas de problème majeur avec les deux autres textes dont j'avais pris également connaissance, mais que si le texte de Jean-Christophe Cambadélis intégrait suffisamment les inflexions que nous défendions avec Martine Aubry sur la politique économique, je le soutiendrai car c'est la meilleure façon de faire aboutir ce pourquoi nous nous battons : réussir les deux dernières années du quinquennat.
Par rapport à la contribution initiale de J-C Cambadélis que je n'avais pas signée, le texte introduit un certain nombre de changements essentiels pour moi.
1°) Le premier concerne les 15 milliards d'allègements sur les entreprises qui restent à engager dans les lois de finances. Après avoir mentionné le rapport qui sera réalisé avant l'été, le texte écrit « Les engagements ne semblent pas, à ce stade et par toutes les branches professionnelles, respectés. Si cette situation est confirmée par l'évaluation nationale, nous estimons que les 15 milliards du Pacte qui restent à utiliser devraient dorénavant l'être plus directement pour favoriser l'emploi, l'investissement privé productif et les investissements publics. »
Il propose « de mieux cibler les dispositifs d'intervention pour les entreprises qui en ont un réel besoin – et d'abord les PME et ETI industrielles, ainsi que les secteurs exposés à la concurrence internationale – et sur les leviers réellement utiles à la compétitivité comme la recherche, l'innovation, la formation » et de moduler la fiscalité des entreprises « selon la part consacrée aux investissements ou aux dividendes».
2°) Rappelant que « chaque fois que la gauche a gouverné, elle a laissé sa trace par de grandes avancées sociales : les congés payés, les lois Auroux, le RMI, les 35 heures, la CMU... », il écrit que « La grande œuvre sociale de ce quinquennat doit être la sécurité sociale professionnelle. »
3°) Il rejette clairement le contrat unique de travail et la modification des instances représentatives du personnel dans les grandes entreprises et affirme - avec toute l'ambiguïté du terme - son « opposition à une nouvelle extension du travail dominical ».
4°) En matière de réforme fiscale, la motion demande « que le chantier de l'impôt citoyen soit engagé dès le projet de budget pour 2016 par un prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu et une réduction de la CSG sur les premières tranches de revenus. », première étape d'un rapprochement de l'impôt et de la CSG.
5°) Enfin, l'analyse du bilan est plus réaliste que la contribution initiale, reconnaissant que « les Français s'interrogent sur l'efficience de la politique économique» et que « les politiques d'austérité en Europe ont conduit à la récession», et plaide pour amplifier la réorientation des politiques européennes. Et surtout, la conclusion reprend largement la conclusion de la contribution de Martine Aubry intitulée « Pour une nouvelle social-démocratie », en rappelant que « La crise de 2008, la plus grave depuis 1929, a montré que la troisième voie n'en était pas une pour la gauche. L'avenir n'est pas le social-libéralisme. Car à la fin, il reste le libéralisme sans le social. »
« La voix est libre reçoit Pierre-Alain Muet. A 69 ans, le député socialiste est devenu une des figures emblématiques de ceux que l'on appelle « les frondeurs ». Grand spécialiste de l'économie, ancien conseiller de Lionel Jospin à Matignon, ancien professeur d'économie à Sciences Po Paris et à Polytechnique, il ne se reconnaît plus dans les choix du gouvernement Valls...
Sur le plateau de la Voix est Libre, Pierre-Alain Muet pourra s'expliquer sur cette fracture profonde qui est en train de faire imploser le Parti Socialiste, après une semaine sous tension marquée par le retour très critique de Martine Aubry et l'abstention de 39 députés socialistes sur le vote du budget. »
Vous pouvez écouter ci-dessous mon intervention à la Fête de la Rose des Landes sur la crise et la politique économique en France et en Europe.
Dans ce discours, je reprends le fil de la crise depuis son éclatement en 2008 jusqu'à aujourd'hui pour expliquer que le programme sur lequel nous avons été élus était le bon chemin pour répondre à la crise. Et s'il fallait y ajouter une mesure raisonnable sur la compétitivité, il n'y avait aucune raison de programmer 41 milliards d'allègements, mal calibrés, mal ciblés, mal évalués, obligeant à faire une politique d'austérité avec 50 milliards de réduction des dépenses sur 3 ans. Une politique qui reproduit le cocktail – baisse des dépenses/baisse du coût du travail – qui a plongé l'Europe dans la récession et au bord de la déflation.
Face à l'effondrement de la demande, il fallait revenir à l'objectif d'inverser rapidement la courbe du chômage en agissant sur l'apprentissage et sur les emplois d'avenir.
En conclusion, j'invite les socialistes à ne pas se tromper d'époque. « La modernité du socialisme, ce n'est pas Blair et Schroeder. La modernité du socialisme, ce n'est pas d'adapter notre idéal de solidarité à une mondialisation libérale qui a échoué. Ce sont les inégalités qui ont engendré les dérives financières qui ont conduit à la crise. Ce sont les égoïsmes nationaux qui ont conduit à la crise de la zone Euro. Alors n'ayons pas peur, nous, socialistes, de ce que nous sommes. Car le principe de solidarité que nous portons depuis toujours est la seule et la vraie réponse à la crise d'aujourd'hui. »
J'ai signé avec de nombreux parlementaires socialistes une tribune qui tire les conséquences de l'avertissement sévère donné par nos concitoyens lors des municipales. Ce texte, intitulé « Les conditions de la confiance ; pour un contrat de majorité », a rassemblé près de 90 parlementaires socialistes. Il ne s'agit pas d'un acte de défiance vis-à-vis du nouveau gouvernement, mais de la conviction que nous devons entendre ceux qui bien qu'ayant voté pour le changement en 2012, ont exprimé par leur vote ou leur abstention leur incompréhension et leur déception.
Comme je l'ai souvent exprimé sur ce site, l'urgence est une réorientation européenne mettant fin aux politiques d'austérité qui ont enfoncé l'Europe dans la récession. Pour cela, il faut mettre en œuvre en France comme en Europe des trajectoires budgétaires soutenables, compatibles avec le retour de la croissance et la baisse du chômage.
S'agissant enfin de la politique nationale, il faut rééquilibrer l'action en faveur des ménages, à la fois pour des raisons de justice sociale, mais aussi d'efficacité économique. Les entreprises ont été depuis un an les principales bénéficiaires des allègements fiscaux. Il fallait certes prendre des mesures pour redresser à terme notre compétitivité. Mais les politiques d'offre ne jouent qu'à long terme et ce n'est pas le déficit de compétitivité qui explique l'atonie de la croissance française et européenne depuis 3 ans, mais l'effondrement de la demande. Le retour de la croissance dépend d'abord, à court terme, de l'augmentation du revenu des Ménages, c'est-à-dire du pouvoir d'achat et de l'emploi. Et c'est aussi le redressement de la consommation qui conditionne la reprise de l'investissement des entreprises.
Il nous faut enfin réaffirmer les choix et les engagements de la campagne présidentielle 2012 sur la régulation des activités financières, la transition écologique, la revitalisation de la démocratie française.
Ce sont ces différents éléments que nous développons dans le texte ci-joint (Contrat de majorité) et que j'évoque dans un entretien publié par Lyon Capitale.
Madame, Monsieur,
Avec 58,15 % des suffrages exprimés, les électeurs de la 2ème circonscription de Lyon m’ont réélu député. Je remercie les 23 516 électeurs et électrices qui m’ont accordé leur confiance. Je veux aussi m’adresser à toutes celles et ceux qui ont fait un autre choix ou qui se sont abstenus. Je vous représenterai tous à l’Assemblée nationale et souhaite associer à mon action celles et ceux qui veulent y participer.
Fidèle aux convictions que j’ai défendues dans mon premier mandat et au cours de la campagne, je me consacrerai pleinement au mandat qui m’a été confié. A l’écoute des habitants de la 2ème circonscription, je tiendrai des réunions régulières pour débattre avec vous des grands sujets de la législature et vous informerai périodiquement de mon action nationale et locale, notamment à travers ce site, qui reprend après quelques semaines de silence pendant la période de campagne.
Je suis heureux que Lyon compte désormais 3 députés de gauche, avec la brillante réélection de Jean-Louis Touraine, et l’entrée de Thierry Braillard au Parlement. Je me réjouis de la majorité forte et cohérente à l’Assemblée nationale, qui donne au gouvernement les moyens d’agir. Je mesure néanmoins la responsabilité de la majorité présidentielle face aux difficultés économiques et aux attentes de nos concitoyens et je participerai activement à la mise en œuvre du programme de justice et de redressement de notre pays.
Je tiens à adresser mes chaleureux remerciements à celles et ceux qui se sont mobilisés nombreux pour m’accompagner avec ma suppléante Thérèse Rabatel dans cette campagne.
Comme dans mon précédent mandat, vous pouvez compter sur moi pour être le député actif et engagé qui portera la voix des Lyonnais-es à l’Assemblée nationale.
Pierre-Alain Muet
Le premier tour de la primaire citoyenne, marqué par une forte participation, est un incontestable succès pour la démocratie et pour la gauche. L'excellente tenue de la campagne, le respect dans lequel s'est déroulé chacun des débats ont permis ce beau succès populaire.
L'excellent score de Martine Aubry, que les Lyonnais ont placée en tête, montre l'attente d'une gauche déterminée, efficace et ambitieuse. La percée d'Arno Montebourg traduit également ce désir de profond changement.
Rien n'est joué car le second tour sera très serré et chaque voix va compter. Tout au long de la campagne, Martine Aubry a montré sa détermination et la force de ses convictions pour porter le changement qu'attendent nos concitoyens. Pour avoir connu dans l'action la ministre qui porta tous les grands projets sociaux de la gauche et pour travailler avec elle depuis 3 ans au sein de la direction du PS, je sais qu'elle est la mieux placée pour rassembler la gauche, la conduire à la victoire et redresser notre pays.
Dimanche prochain c'est vous qui déciderez. Il faut offrir la victoire la plus large possible à Martine Aubry afin que derrière elle, la gauche rassemblée remporte l'élection présidentielle.