Suite à plusieurs échanges avec les membres du réseau « Personne dehors » qui rassemble les acteurs de l'hébergement d'urgence à Lyon, j'ai interrogé mardi 3 juin la ministre du logement et de la ville sur la faiblesse des moyens disponibles dans l'agglomération lyonnaise pour mettre en oeuvre la loi sur le droit au logement opposable. Les structures chargées de l'hébergement sont en effet confrontées à la fermeture de près de 200 places, dont la moitié résulte de la fin du dispositif hivernal, et à un dispositif d'urgence très largement saturé. L'appel d'urgence – le 115 - refuse chaque soir à Lyon en moyenne entre 50 et 80 personnes.
« Lorsqu'on proclame une grande ambition – et nous pensons tous sur ces bancs que le droit au logement opposable en est une – il faut s'en donner les moyens. La France a su le faire quand elle a rendu l'enseignement obligatoire pour tous ses enfants. Il faudrait aujourd'hui une ambition comparable dans le domaine du droit au logement ».
La Croix-Rouge œuvre toute l'année pour venir en aide aux plus démunis et promouvoir le droit international humanitaire. A Lyon, c'est 850 professionnels et 500 bénévoles qui oeuvrent chaque jour pour préparer aux gestes qui sauvent, tenir les postes de secours, réconforter les plus fragiles et leur apporter un peu de chaleur humaine qui manque si cruellement quand on n'a rien.
QE sur le régime de retraite IRCANTEC des médecins hospitaliers (mars 2009)
QE sur la situation de Pôle Emploi (août 2009)
QE sur le financement de l'aide à domicile (juin 2010)
QE sur les coopératives d'habitants (décembre 2010)
QE sur la suppression annoncée de l'adoption individuelle (décembre 2010)
QE sur la situation des infirmier(e)s des hôpitaux publics (avril 2011)
QE sur la profession de sage-femme (mai 2011)
QE sur la situation des associations d'accueil et de réinsertion sociale (mai 2011)
QE sur la situation des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (décembre 2011)