Jeudi 2 février, Nathalie Perrin-Gilbert a officialisé sa candidature à l'élection législative dans la 2ème circonscription aux côtés de la députée Isabelle Attard.
Il y a maintenant 10 ans, nous remportions avec Nathalie cette 2ème circonscription. C'était la première fois que notre circonscription basculait à gauche depuis le début de la Vème république. Pour Nathalie et moi, c'était le début de nombreux combats que nous avons menés pour les droits fondamentaux, la justice et l'égalité.
Le vote massif qui s'est exprimé dimanche en faveur de Benoît Hamon lors de la primaire citoyenne montre qu'il existe dans notre circonscription l'attente d'une vraie gauche, d'une gauche fidèle à ses valeurs et à ses convictions.
La candidature citoyenne de Nathalie Perrin-Gilbert, qui dans de nombreux domaines fait écho aux propositions de Benoît Hamon, répond parfaitement à cette attente. Ma conviction est qu'elle seule peut rassembler la gauche dans notre circonscription et la porter à la victoire.
En réponse à la question qui m'a souvent été posée sur les candidats que je soutiendrai aux prochaines législatives, j'ai rappelé un principe du PS pour moi intangible : lorsqu'un député homme ne se représente pas, sa circonscription doit être réservée à une candidature féminine. Ce principe n'ayant pas été respecté par la fédération du Rhône dans ma circonscription, j'ai décidé de soutenir la candidature de Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1er arrondissement et ancienne secrétaire nationale du PS qui fut ma suppléante lors de mon premier mandat.
A une lettre du Premier Secrétaire fédéral considérant que ce choix traduisait le «mépris pour les militants et le travail que mènent sur le terrain les élus locaux », j'ai apporté la réponse suivante.
Chers camarades, cher-e-s ami-e-s,
J'ai choisi par conviction, avant même que cela ne devienne une obligation dans notre parti, de pratiquer le non cumul des mandats pour accomplir pleinement mon mandat de député. Ce mandat comporte une composante nationale, mais suppose aussi une forte disponibilité locale, non pour participer à la gestion d'une collectivité, ce qui n'est pas son rôle, mais pour être à l'écoute des habitants de sa circonscription et essayer de résoudre leurs problèmes.
La porte de ma permanence a toujours été ouverte aux militants, comme aux habitants de la circonscription qui souhaitent me rencontrer et que je reçois tous les vendredis et lundis, quand je ne suis pas retenu par une séance exceptionnelle à l'Assemblée. Il m'arrive même d'entendre des habitants du 4ème arrondissement me dire qu'il est plus facile de rencontrer le député que le maire d'arrondissement. Il est vrai que je n'ai pas d'autre fonction que celle de député et que cela me permet de consacrer du temps à résoudre des situations personnelles qui sont parfois très difficiles.
Je ne méprise nullement le travail des élus locaux, j'ai accompli avec passion mes mandats d'adjoint au maire et de vice-président du grand Lyon auprès de Gérard Collomb. Et si je n'exerce plus de mandat local, j'ai continué à soutenir le travail de l'équipe municipale et de la métropole, à Lyon comme à l'Assemblée nationale. En témoignent - cette semaine encore - les amendements que j'ai signés et déposés à la demande du président et des élus de la métropole, avec mes collègues députés de Lyon. On peut soutenir l'action locale d'un maire, et être en désaccord avec les choix politiques qu'il fait au niveau national. Cela est de ma responsabilité comme de la sienne que je respecte.
Des hommes politiques qui m'ont influencé, Pierre Mendès-France, Jacques Delors et Lionel Jospin, j'ai retenu que la grandeur des politiques était de respecter les engagements qu'ils prennent devant les électeurs. C'est aussi la meilleure façon de respecter les militants qui ont fait campagne pour moi. Au cours de ces 10 années, je n'ai jamais été en contradiction avec ces principes. Cela m'a conduit parfois à m'opposer à ce que j'ai considéré comme un reniement de nos engagements – la déchéance de nationalité ou l'article 2 de la Loi travail – pour ne citer que les questions les plus récentes. Je m'en suis toujours expliqué auprès des militants lors de réunions de section ou de conseils fédéraux, mais aussi sur mon site internet et dans mes lettres d'information mensuelles.
Et à travers les 15 rapports parlementaires que j'ai rédigés et les 6 ouvrages – volontairement publiés à la fondation Jean-Jaurès pour qu'ils soient accessibles à tous –, j'ai essayé de contribuer au cours de ces 10 années à la structuration de la pensée socialiste, comme je l'avais fait dans une vie antérieure pour la science économique. J'ai d'ailleurs consacré beaucoup de temps à répondre aux nombreuses sollicitations de fédérations ou de sections PS de notre pays, et aussi de partis sociaux-démocrates européens, qui souhaitaient un éclairage sur les grands problèmes économiques de notre temps et les réponses que nous, socialistes, pouvions y apporter.
Le terme « mépris des militants » me choque d'autant plus que, militant socialiste depuis 1974 et même depuis 1965 si on y inclut le PSU dont j'ai été l'un des dirigeants étudiants, j'ai ressenti comme une forme de mépris des militants et des principes du PS le refus de participer à la campagne de notre candidat Jean-Jacques Queyranne à la région ou, aujourd'hui, le fait de s'affranchir des règles – fussent-elles non écrites – qui veulent que lorsqu'un député homme ne se représente pas, il soit remplacé par une candidature féminine.
J'en viens donc à la question de la candidature que je soutiendrai. J'ai annoncé lors de la campagne de 2007 que je m'appliquerai le non cumul des mandats et je m'y suis tenu. J'ai annoncé en 2012 que je ne me représenterai pas à un nouveau mandat en 2017 et je m'y suis tenu. Questionné sur mon successeur il y a un an et demi, j'ai annoncé que, pour moi, le principe que nous avions établi au secrétariat national dont j'étais membre auprès de François Hollande puis de Martine Aubry selon lequel lorsqu'un député homme ne se représente pas, la circonscription soit réservée à une femme, était intangible et que je ne soutiendrai « qu'une femme authentiquement socialiste ». Cela me paraît d'autant plus justifié pour la 2ème circonscription que dans les 2 autres circonscriptions actuellement de gauche, ce sont des hommes qui se représentent.
J'ai donc répété aux dirigeants nationaux de notre parti qui m'ont consulté cet été que, si ma circonscription n'était pas réservée à une femme comme cela aurait dû être, et s'il n'y avait pas de candidature féminine émanant de notre parti, je soutiendrais mon ancienne suppléante et ancienne secrétaire nationale du PS Nathalie Perrin-Gilbert, ou ma suppléante actuelle, également non membre du parti socialiste. Avec Nathalie, nous n'avons pas nécessairement les mêmes positions sur les questions municipales, mais nous avons les mêmes convictions sur les questions nationales et c'est la seule chose qui compte pour moi s'agissant des législatives, sauf à écœurer encore un peu plus nos électeurs en faisant du maintien de baronnies locales le seul critère de choix à des élections nationales.
Au cours de ces 3 derniers mois, j'ai échangé avec 2 militantes socialistes de la circonscription qui auraient pu être candidates. Elles ne l'ont pas souhaité, notamment parce que, bien qu'elles ne partagent pas les positions de Nathalie sur la politique municipale, elles partagent ses convictions sur la politique nationale et sont convaincues, comme moi, qu'elle l'emportera largement à gauche. J'ai également reçu un militant qui était candidat et avait tout à fait les compétences et les qualités pour représenter notre parti dans cette circonscription. Je lui ai dit que sa candidature était parfaitement légitime mais que par principe je ne soutiendrai pas une candidature masculine. A ma grande stupéfaction, j'ai appris que des pressions avaient été faites « au plus haut niveau » pour qu'il retire sa candidature contre le candidat officiel de la mairie. J'ai reçu plus récemment deux autres candidats qui envisagent de se présenter, considérant que le gel de la circonscription remet en cause la date limite du 15 novembre et je leur ai tenu le même discours quels que soient l'amitié et le respect que je leur porte.
Enfin, puisque le maire de Lyon soutient officiellement aujourd'hui à la présidentielle un candidat qui se présente contre celui que désignera notre primaire et que ce candidat affirme depuis longtemps, non seulement qu'il n'est pas socialiste, mais qu'il n'est ni de droite ni de gauche, je ne doute pas un instant que le Premier secrétaire de notre fédération si prompt à donner des leçons adressera aux militants de la fédération un courrier comparable à celui qu'il a adressé aux militants de ma circonscription.
En ce qui me concerne, et face au reniement des principes de notre parti que constitue la désignation d'un homme comme candidat dans cette circonscription, je suis fier de soutenir Nathalie Perrin-Gilbert, une femme de conviction authentiquement socialiste, qui a gagné avec moi en 2007 une circonscription qui avait toujours été à droite avant nous, et qui est la meilleure candidate pour la conserver à gauche.
Pierre-Alain Muet
Député socialiste de la 2ème circonscription du Rhône,
Vice-président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
A l'invitation d'André Sanfratello, directeur de l'Espace 44, et entre 2 représentations de Macbeth par la jeune et talentueuse compagnie Luce, une heure et demie d'échange et de débat avec les acteurs culturels de la région en présence d'Arnaud Montebourg et d'Aurélie Filippetti. Comme l'a rappelé André Sanfratello, l'Espace 44, scène découverte qui accueille de jeunes compagnies qui ne trouvent pas leur place dans les grandes institutions, a été frappé de plein fouet - comme beaucoup d'autres structures culturelles - par la baisse des crédits de la ville, de la région et de la Drac. Soulignant que « toutes les grandes périodes de reconstruction politique ont été des grandes périodes de création artistique », Arnaud Montebourg a plaidé pour une « refonte du politique par la culture »
Sur le site de Lyon Capitale, un compte rendu des échanges par Justin Boche :
En remportant samedi 4 juin le match qui l'opposait à l'équipe réserve de l'Olympique Lyonnais, Lyon Duchère, qui était déjà qualifié pour monter en division nationale, est devenu champion de France de CFA1.
Mais Lyon Duchère est bien plus qu'un club sportif, c'est un club exemplaire. Sous l'impulsion de son président Mohamed Tria, le Club a développé une école de football qui accueille plus de 300 enfants et adolescents, où l'on apprend dès le plus jeune âge le fair-play, le respect de l'équipe adverse, la citoyenneté.
Fort de ses relations avec les entreprises partenaires, le Club a développé un évènement « ton métier c'est ton but » qui propose le même week-end et sur le même lieu (Stade de Balmont / Halle Stéphane Diagana) un forum des métiers, un job dating et un tournoi des partenaires. Plus de 60 entreprises étaient présentes pour soutenir l'emploi.
Un entretien d'1/2h avec Romain Meltz, journaliste, ainsi que Babacar, Julia et Marine, étudiants à l'université de Lyon 2, dans le cadre de l'émission Droit de Cité.
http://www.lyonpremiere.com/Pierre-Alain-Muet-depute-PS-du-Rhone_a12047.html
Parmi les sujets abordés :
- Le CICE, pourquoi ça n'a pas marché ? Fallait-il des contreparties ? Pouvait-on le centrer sur les entreprises exportatrices ?
- Les paradis fiscaux en Europe : le scandale des accords fiscaux au Luxembourg...
- La déchéance de nationalité
- La réforme fiscale, la CSG progressive... Quelle suite à l'amendement Ayrault-Muet après la censure du conseil constitutionnel ?
- La réforme du code du travail
- Lyon : Le musée des tissus, la privatisation de l'aéroport, les candidats à ma succession aux législatives de 2017...
C'est une terrible tragédie qui a frappé hier la cité scolaire Saint-Exupéry. En ce jour de deuil, mes pensées vont aux parents et aux familles des deux jeunes victimes ainsi qu'à tous leurs camarades dont j'ai pu mesurer, hier à la cité scolaire, l'extraordinaire solidarité.
Je veux dire aussi ma reconnaissance à la communauté éducative, enseignants, personnels médicaux-sociaux, parents d'élèves qui ont su entourer pendant toute la soirée et ce matin encore les élèves et les familles.
Dimanche 13 décembre, les électeurs de notre région Rhône-Alpes Auvergne auront à choisir les hommes et les femmes qui les représenteront pendant 6 ans. Les résultats du premier tour montrent que la gauche rassemblée autour de Jean-Jack Queyranne peut l'emporter dans un scrutin qui s'annonce serré.
Face à un candidat de droite qui n'a cessé de s'aligner sur les thèmes du Front National, voter Jean-Jack Queyranne, c'est l'assurance que notre région restera, comme notre ville, la terre de l'humanisme social et des valeurs républicaines.
Dans ce combat citoyen qui avait déjà mis en échec en 1998-1999 l'alliance de la droite avec l'extrême droite, Jean-Jack Queyranne a toujours fait prévaloir les valeurs de la République sur les conceptions partisanes.
Voter Jean-Jack Queyranne, c'est poursuivre une politique qui a fait de notre région l'une des plus avancées d'Europe dans un développement économique créateur d'emploi et de richesse locale et respectueux de l'environnement ;
C'est promouvoir l'éducation, la culture et la solidarité sur tous nos territoires ;
C'est enfin voter pour un homme dont la sincérité, la constance des convictions et le profond attachement à notre région, sont le garant d'une ambition entièrement consacrée au succès de notre région.
Lundi 28 : Présentation du livre "Pour un impôt juste prélevé à la source" à l'invitation de la section PS du 2ème arrondissement
Vendredi 25 : Hommage aux Harkis au monument aux morts d'Oran à la Duchère
Jeudi 24 : Inauguration de la permanence de campagne de Jean-Jack Queyranne
Mercredi 23 : participation aux cérémonies de Yom Kippour a la synagogue de la Duchère puis à la grande synagogue du quai Tilsitt
Samedi 12 :
- Accueil des nouveaux arrivants dans le 9ème arrondissement
- Inauguration de la Braderie de la Croix-Rousse
- Rassemblement place Bellecour pour un accueil digne des réfugiés organisé par Forum Réfugié
Vendredi 11 : Rencontre avec le proviseur et les parents d'élèves au Lycée Saint Exupéry
Mercredi 8 : Renouvellement du vœu des échevins à Fourvière.
Dimanche 6 : Cérémonie en mémoire des martyrs et des victimes de la barbarie nazie au cimetière israélite de La Mouche.
Samedi 5 :
- Forum des associations des 1er et 4ème arrondissements.
- Vendange de la vigne de la république des canuts au parc de la Cerisaie
Jeudi 3 : cérémonies commémoratives de la libération de Lyon. Comme chaque année, le dépôt de gerbes au veilleur de pierre est suivi du défilé jusqu'à l'hôtel de ville.
C'est toujours un plaisir pour moi d'accueillir à l'Assemblée des élèves des écoles, collèges ou lycées de la circonscription.
En ce mercredi 23 septembre, ce sont les classes de gestion du lycée Camille Claudel de la Croix-Rousse qui ont visité l'Assemblée nationale. L'absence de séance a permis de dialoguer longuement dans l'hémicycle sur le rôle de l'assemblée et du député. L'échange s'est poursuivi dans le salon Pujol.
Retrouvez ci-dessous mon intervention à l'Assemblée sur la métropole de Lyon :
Monsieur le président, Madame la ministre, Messieurs les rapporteurs, chers collègues
La métropole de Lyon est née le 1er janvier 2015, et nous ratifions par ces lois 2 des 3 ordonnances nécessaires à son fonctionnement.
Je voudrais une fois encore saluer la clairvoyance de Gérard Collomb et de Michel Mercier qui ont pris l'initiative de créer la métropole de Lyon. Sans cette initiative du Président de la Communauté Urbaine de Lyon et du président du Conseil Général, il ne se serait sans doute rien passé et peut être n'aurions-nous pas non plus avancé aussi vite dans la perspective de la création d'autres métropoles à un horizon rapproché.
Si cette création a été possible aussi rapidement, c'est que la métropole de Lyon préexistait dans les faits, même si elle n'avait pas d'existence juridique. Car toute l'histoire du développement de l'agglomération lyonnaise depuis deux siècles est une révision continue des frontières du département pour y contenir une agglomération qui a toujours débordé sur les départements voisins, l'Isère et l'Ain.