Semaine consacrée à l'examen de la deuxième lecture du budget 2012.
La faillite, c'est d'abord celle d'un président, Nicolas Sarkozy, qui a tout promis, rien tenu et rien obtenu
Extrait d'une dépêche publiée à la fin de la discussion
Pierre-Alain Muet a quant à lui justifié le vote du PS contre ce budget en estimant que "les plans de rigueur sont l'aveu d'échec" de la politique du gouvernement alors que le maintien du texte sorti du Sénat aurait permis de "revenir sur des mesures injustes et inefficaces".
La dette explose, le chômage ne cesse de s'aggraver, le déficit extérieur atteint des profondeurs abyssales et la croissance s'évanouit. Et que fait le gouvernement dans ce contexte? Des plans de rigueur dont la seule ligne directrice est une austérité aveugle et massive...
Echos dans la Presse
Le Parisien - AFP Pierre-Alain Muet (PS) et François de Rugy (Europe Ecologie-Les Verts) ont d'ailleurs dénoncé un budget "déjà caduc". Considérant que la croissance serait "plus proche de 1%", M. Muet a jugé que "de plan d'austérité en plan d'austérité" le gouvernement réduisait les recettes et ne parvenait jamais à réduire les déficits
France soir. Le son de cloche n'est pas le même côté PS. Le porte-parole du groupe socialiste dans ce débat, Pierre-Alain Muet, a ainsi qualifié ce budget de « catalogue de mesures à la Prévert dont n'émerge aucune autre logique qu'une austérité aveugle et massive ». Et de poursuivre : « C'est un budget injuste et déjà caduc ».
TF1 Jugé "sincère et véritable, solide, sérieux et responsable" par l'UMP Jérôme Chartier, le budget 2012 plaît beaucoup moins à gauche. Au PS, on le considère comme "injuste et déjà caduc". Pour Pierre-Alain Muet, le porte-parole du groupe socialiste dans ce débat, ce budget est "catalogue de mesures à la Prévert dont n'émerge aucune autre logique qu'une austérité aveugle et massive".
Le Monde. Les députés de l'opposition se sont, sans surprise, montrés les plus virulents, Pierre-Alain Muet pour le PS et François de Rugy (EELV) dénonçant un budget "déjà caduc"."Aucun institut ne croit que, dans ce contexte et avec cette politique, la croissance française pourrait atteindre 1,75 %", a lancé le député socialiste au gouvernement, considérant qu'en 2012, la croissance sera "plus proche de 1 %" et que "de plan d'austérité en plan d'austérité, vous réduisez les recettes et courez derrière les déficits sans jamais y parvenir".
Lors de l'explication de vote du groupe socialiste sur le projet de loi de finances, j'ai dénoncé un "budget déjà obsolète dont n'émerge qu'une seule ligne directrice, une austérité aveugle et massive"
Ce matin en commission des finances, nous avons assisté à une audition des ministres surréaliste: on nous a présenté un nouveau plan de rigueur adopté en conseil des ministres sans aucun document, sans auncun cadrage macroéconomique, sans aucune description des mesures alors même qu'un certain nombre de ces mesures étaient déjà introduites dans le PLF cette nuit sous forme d'amendements du gouvernement.
Au delà d'une méthode peu respectueuse du rôle du Parlement, c'est l'incohérence d'une politique économique au fil de l'eau qui a éclaté au grand jour.
Ci-dessous la vidéo de mon intervention prononcée au nom du groupe socialiste lors du vote du budget :
En réponse à ma question d'actualité sur l'absence de courage du plan de rigueur de Fillon, le dérapage du ministre Baroin sur "la gauche arrivée au pouvoir en 1997 par effraction" a mis le feu à l'hémicyle et la séance des questions d'actualité a été levée. Fait rarissime à l'Assemblée.