28
Oct
2011

logo-liberationL'Europe réveille la règle d'or (Laure Bretton, Libération)

"La règle d'or est un piège a cons pour l'opposition". C'est Jacques Delors qui le dit ... L'équilibre des finances publiques sera au coeur de la campagne présidentielle qui s'annonce convient Pierre-Alain Muet, l'un des économistes en chef du PS"mais c'est un engagement pour un gouvernement qui vient d'être élu pas pour un président qui vient de mettre la France en faillite". ....

L'idée d'une règle d'or brandie comme l'arme de conviction massive face aux marchés, trotte dans la tête de Sarkozy depuis un bail. Jusqu'à la bascule du Sénat fin Septembre il a entretenu l'idée de convoquer le Parlement en Congrès pour faire voter la révision constitutionnelle. Espérant tout autant décrocher des lauriers budgétaires qu'acculer un PS "irresponsable". Depuis, François Hollande a remporté la primaire et "il a été suffisament clair surle retour à un déficit de 3 % du PIB en 2013 et ensuite à zéro pour que Sarkozy ne puisse instrumentaliser sa position"veut croire Pierre-Alain Muet...

logo-lefigaroRègle d'or budgétaire : la gauche accusée d'archaisme (Sophie Huet et Solenne de Royer, Le Figaro)

... Les socialistes n'ont pas changé de position. Dans son projet, François Hollande fixe l'objectif de ramener le déficit sous la barre des 3 % dès 2013. Mais il propose d'inscrire cet engagement en 2012 dans la loi de finances, et non dans la Constitution.«La mise en œuvre du programme (du candidat Hollande) sera calibrée à cet engagement», a déclaré jeudi au FigaroPierre-Alain Muet (PS, Rhône), ajoutant qu'il «n'est pas nécessaire d'inscrire une règle de papier dans la Constitution pour réduire les déficits». Quant à lui, le candidat PS à la présidentielle a déploré jeudi que «l'austérité se généralise à l'ensemble du continent, sans être sûr pour autant que les déficits et les dettes pourront être maîtrisés, règle d'or ou pas».L'ancien ministre du Budget, Michel Sapin, estime lui aussi que«la nécessaire réduction du déficit est une affaire de volonté, pas de Constitution».

22
Oct
2011

Article publié dans Le Progrès.fr le 22/10/2011

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel annoncent des mesures. En avez-vous d'autres ?

Il faut comprendre que ce n'est pas une crise de la dette, mais de la solidarité européenne. La zone euro est moins endettée que le Japon ou les Etats-Unis. Le problème est qu'elle partage une monnaie, et seulement une monnaie, sans véritable solidarité. Si on avait, dès le début, créé un fonds européen de soutien pour prêter aux pays mis en difficulté par une crise spéculative, les problèmes auraient été vite résolus. Je regrette que Nicolas Sarkozy n'ait pas eu la force, il y a quelques mois, de convaincre Angela Merkel de mutualiser la dette européenne.

Et maintenant, que faire ?

Créer ce fonds très vite. Et mettre en œuvre un plan de relance européen pour maintenir la croissance. Il faut aussi des mesures fortes de régulation financière : séparer dans les banques les activités de dépôts des activités spéculatives, taxer les transactions financières...

Faut-il recapitaliser les banques ?

Un défaut limité à la Grèce est absorbable par les banques. Le risque est que le feu ne s'étende à d'autres pays. Pour l'éviter, il faut agir vite, et doter le Fonds européen de stabilité d'une capacité de prêt de 1 000, voire 2 000 milliards d'euros, pour aider l'Italie ou l'Espagne. Evitons d'être à nouveau en retard d'une guerre.

En un mot : optimiste ou pessimiste ?

J'espère que face à une crise de cette ampleur, les Etats européens sauront prendre les mesures nécessaires, mais je crains qu'ils n'en aient pas le courage.

Recueilli par Francis Brochet

19
Oct
2011

Ci dessous, la vidéo de ma question d'actualité ou plutôt ma réponse à la ministre Pécresse à propos de la situation des finances publiques en France :

 

 

Cliquez sur continuer l'article pour voir l'article du Nouvel Observateur sur le sujet.

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18
Oct
2011

Hier a débuté en séance l'examen du projet de loi de finances 2012, le dernier budget du quinquennat de Monsieur Sarkozy.

 

 

Cliquez sur "consulter l'article" pour lire mon intervention initiale au nom du groupe socialiste.

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10
Oct
2011

Le premier tour de la primaire citoyenne, marqué par une forte participation, est un incontestable succès pour la démocratie et pour la gauche. L'excellente tenue de la campagne, le respect dans lequel s'est déroulé chacun des débats ont permis ce beau succès populaire.

L'excellent score de Martine Aubry, que les Lyonnais ont placée en tête, montre l'attente d'une gauche déterminée, efficace et ambitieuse. La percée d'Arno Montebourg traduit également ce désir de profond changement.

Rien n'est joué car le second tour sera très serré et chaque voix va compter. Tout au long de la campagne, Martine Aubry a montré sa détermination et la force de ses convictions pour porter le changement qu'attendent nos concitoyens. Pour avoir connu dans l'action la ministre qui porta tous les grands projets sociaux de la gauche et pour travailler avec elle depuis 3 ans au sein de la direction du PS, je sais qu'elle est la mieux placée pour rassembler la gauche, la conduire à la victoire et redresser notre pays.

Dimanche prochain c'est vous qui déciderez. Il faut offrir la victoire la plus large possible à Martine Aubry afin que derrière elle, la gauche rassemblée remporte l'élection présidentielle.

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