Les gens du voyage sont les seuls citoyens français pour qui la possession d'une carte d'identité ne suffit pas pour se déplacer. Lors d'une commémoration à Lyon, je me suis engagé à déposer une proposition de loi pour abroger la loi de 1969, contraire au principe constitutionnel d'égalité. Loi déposée le 15 décembre 2010 par le Groupe Socialiste, et rejetée le 1er février 2011 par la majorité présidentielle. Mais gageons que l'histoire ne s'arrêtera pas là !
Retrouvez ci-dessous les questions écrites s'y rapportant :
Ci-dessous les articles de presse sur le sujet :
La marche des fiertés : Lutter contre toutes les discriminations et pour le respect du droit d'asile
Participation samedi après midi à la quinzième marche des fiertés. Cette quinzième marche des fiertés est l'occasion de rappeler que la lutte pour les droits de l'homme n'a pas de frontières. Cette marche des fiertés rassemble deux combats fondamentaux : le combat contre toutes les discriminations et le combat pour que la France reste une terre d'asile pour tous les hommes et les femmes épris de liberté et persécutés dans leurs pays.
C'est au nom des valeurs fondatrices de notre la république que nous luttons contre toutes les discriminations, afin que l'égalité ne soit pas un vain mot. C'est aussi au nom des valeurs de la république que nous luttons pour l'application effective du droit d'asile.
Ces deux combats se rejoignent : la lutte pour l'égalité et contre toute forme de discrimination c'est notamment l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. Le mariage est aussi l'acte qui confère au conjoint étranger un titre de séjour de plein droit.
Guilherme est enfin libre, la Préfecture a renoncé à son expulsion. Il rentre aujourd'hui à Lyon retrouver sa famille et c'est avec bonheur que j'irai l'accueillir à son arrivée aux côtés de tous ceux qui l'ont aidé.
Je tiens à saluer la solidarité, le courage et la détermination dont ont fait preuve les parents d'élèves de l'école Gilbert Dru, les bénévoles de Réseau Education Sans Frontières, et les amis de Guilherme et Florence.
Je me rendrai demain au parrainage de ses enfants à la Mairie du 7ème arrondissement et c'est avec plaisir que je parrainerai Guilherme.
Parents d'élèves, habitants du quartier de la Guillotière, membres du Réseau Education Sans Frontières, élus, tous se battent depuis une semaine contre l'expulsion de Guilherme Hanka Azanga, retenu au centre de rétention de Lyon Saint-Exupéry. C'est une formidable solidarité qui s'est mise en place autour de Guilherme, sa compagne Florence et leurs 4 enfants, face à une situation absurde et inhumaine.
J'ai souhaité leur exprimer mon soutien, en écrivant un courrier et en appelant le Préfet, puis en me rendant aujourd'hui avec Jean-Louis Touraine devant l'école où sont scolarisés les enfants. Je me rendrai également cet après-midi au Centre de Rétention où est retenu Guilherme.
C'est avec la mobilisation de tous que l'on peut espérer faire bouger les choses.
C'est pourquoi j'ai demandé au Préfet de revenir sur sa décision et d'user de son pouvoir discrétionnaire pour mettre fin à ce drame humain.
A la suite du séisme en Haïti en janvier 2010, Frédéric et Michèle Abergel, habitants du 1er arrondissement de Lyon, ont fait partie des familles qui attendaient l'arrivée en France de leurs jumeaux Aure et Zénon. Après les avoir rencontrés, j'ai appelé l'attention de l'Ambassadeur chargé de l'Adoption Internationale, Monsieur Jean-Paul Monchau, sur leur cas et posé une question écrite sur la situation des enfants en cours d'adoption au Ministre des affaires étrangères.
Ci-dessous la question écrite concernée :
Participation à la marche des parapluies organisée par Forum réfugié à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés, puis à la marche des fiertés qui se croisaient samedi 20 juin près de l'hôtel de ville.
Il reste encore un long chemin à parcourir pour que toutes les discriminations qui subsistent dans la vie de tous les jours et parfois même dans notre législation disparaissent.
Je vous invite à lire l'article « l'asile au bout de l'entraide pour Timur et Madina » publié aujourd'hui dans Libé qui raconte la chaîne de solidarité qui, des pentes de la Croix-Rousse en passant par un village du Rhône jusqu'à la commission du recours à Paris où je les ai accompagné en février, leur a permis d'obtenir enfin le statut de réfugié politique.
Le récit de ce combat sur le site de Libération.
Fête en mairie du 9ème lundi soir pour le retour à Lyon de Landry. L'expulsion de Landry en Côte d'Ivoire pour revenir un mois après pour poursuivre ses études en France montre à quelle absurdité peut conduire la politique des quotas. Elle montre aussi l'importance de la mobilisation de tous (parents, professeurs, élèves), pour défendre les « sans papiers » et à travers eux la France des droits de l'homme.Regardez sur le blog de Lyon Capitale le résumé de la soirée :
J'ai parrainé, samedi 12 avril, aux côtés de Nathalie Perrin, maire du 1er arrondissement, Sabina Gorbalov dont les parents, arrivés en France en 2006, sont menacés d'expulsion. Je les avais rencontrés en janvier en visitant le centre de rétention de Saint Exupéry où ils étaient retenus.
Ce jour là, dans cette cour entourée de babelés, avec mon écharpe tricolore au milieu des sans papiers, j'avais eu honte de la politique conduite par le gouvernement de mon pays.C'est pourquoi je dis à Nathalie et au réseau éducation sans frontières : n'arrêtez pas votre combat car ce que vous défendez ce ne sont pas seulement les valeurs de notre république, c'est aussi le vrai visage de la France.
Nous voyons une fois de plus aujourd'hui, avec la situation de Landry Koua, les effets désastreux et l'absurdité d'une politique gouvernementale qui se fixe comme objectifs des quotas d'expulsion.
Landry Koua, élève en BTS au Lycée la Martinière Duchère, a été reconduit en Côte d'Ivoire, où il n'a plus aucune attache familiale, avec l'engagement de lui permettre de revenir poursuivre ses études en France. Cette décision a été prise, malgré la forte mobilisation des élèves, des professeurs, des parents d'élèves et de nombreuses interventions - dont pas moins de 3 échanges de ma part avec le préfet -, et alors même que la préfecture reconnaissait le bien fondé d'une régularisation (Landry était admis en 2ème année de BTS et devait commencer son stage le lendemain de son expulsion).
Arrivé à Abidjan personne au consulat n'était informé de sa situation, contrairement à ce que laissait entendre le communiqué publié par la préfecture la veille de son expulsion. Il a fallu de nouvelles interventions auprès du Consul Général pour que le consulat s'informe auprès de la préfecture du Rhône et que Landry puisse commencer les démarches pour revenir.
Une situation malheureusement digne d'un roman de Kafka, pour reprendre l'expression d'Olivier Bertrand : http://www.libelyon.fr/
Comme je l'ai dit aux élèves de la Martinière qui participaient à un parrainage républicain organisé par la mairie du 9ème arrondissement le vendredi 23 mai, il faut rester mobilisés, car ce que nous défendons à travers le parrainage d'enfants ou la mobilisation pour Landry, c'est en fait les valeurs de notre république.