29
Nov
2011

La dette explose, le chômage ne cesse de s'aggraver, le déficit extérieur atteint des profondeurs abyssales et la croissance s'évanouit. Et que fait le gouvernement dans ce contexte? Des plans de rigueur dont la seule ligne directrice est une austérité aveugle et massive...

 

 

pdfTélécharger le texte de mon intervention.

25
Nov
2011

 

 

Echos dans la Presse

Le Parisien - AFP Pierre-Alain Muet (PS) et François de Rugy (Europe Ecologie-Les Verts) ont d'ailleurs dénoncé un budget "déjà caduc". Considérant que la croissance serait "plus proche de 1%", M. Muet a jugé que "de plan d'austérité en plan d'austérité" le gouvernement réduisait les recettes et ne parvenait jamais à réduire les déficits

France soir. Le son de cloche n'est pas le même côté PS. Le porte-parole du groupe socialiste dans ce débat, Pierre-Alain Muet, a ainsi qualifié ce budget de « catalogue de mesures à la Prévert dont n'émerge aucune autre logique qu'une austérité aveugle et massive ». Et de poursuivre : « C'est un budget injuste et déjà caduc ».

TF1 Jugé "sincère et véritable, solide, sérieux et responsable" par l'UMP Jérôme Chartier, le budget 2012 plaît beaucoup moins à gauche. Au PS, on le considère comme "injuste et déjà caduc". Pour Pierre-Alain Muet, le porte-parole du groupe socialiste dans ce débat, ce budget est "catalogue de mesures à la Prévert dont n'émerge aucune autre logique qu'une austérité aveugle et massive".

Le Monde. Les députés de l'opposition se sont, sans surprise, montrés les plus virulents, Pierre-Alain Muet pour le PS et François de Rugy (EELV) dénonçant un budget "déjà caduc"."Aucun institut ne croit que, dans ce contexte et avec cette politique, la croissance française pourrait atteindre 1,75 %", a lancé le député socialiste au gouvernement, considérant qu'en 2012, la croissance sera "plus proche de 1 %" et que "de plan d'austérité en plan d'austérité, vous réduisez les recettes et courez derrière les déficits sans jamais y parvenir".

16
Nov
2011

Lors de l'explication de vote du groupe socialiste sur le projet de loi de finances, j'ai dénoncé un "budget déjà obsolète dont n'émerge qu'une seule ligne directrice, une austérité aveugle et massive"

Ce matin en commission des finances, nous avons assisté à une audition des ministres surréaliste: on nous a présenté un nouveau plan de rigueur adopté en conseil des ministres sans aucun document, sans auncun cadrage macroéconomique, sans aucune description des mesures alors même qu'un certain nombre de ces mesures étaient déjà introduites dans le PLF cette nuit sous forme d'amendements du gouvernement.

Au delà d'une méthode peu respectueuse du rôle du Parlement, c'est l'incohérence d'une politique économique au fil de l'eau qui a éclaté au grand jour.

Ci-dessous la vidéo de mon intervention prononcée au nom du groupe socialiste lors du vote du budget :

 

 

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08
Nov
2011

En réponse à ma question d'actualité sur l'absence de courage du plan de rigueur de Fillon, le dérapage du ministre Baroin sur "la gauche arrivée au pouvoir en 1997 par effraction" a mis le feu à l'hémicyle et la séance des questions d'actualité a été levée. Fait rarissime à l'Assemblée.

 

06
Nov
2011

Nos concitoyens musulmans fêtent ce week-end l'Aïd el Kébir, la fête la plus importante de l'Islam où le sacrifice du mouton commémore la soumission d'Abraham. Je leur présente mes meilleurs vœux pour cette fête qui marque la fin de l'année musulmane.

28
Oct
2011

logo-liberationL'Europe réveille la règle d'or (Laure Bretton, Libération)

"La règle d'or est un piège a cons pour l'opposition". C'est Jacques Delors qui le dit ... L'équilibre des finances publiques sera au coeur de la campagne présidentielle qui s'annonce convient Pierre-Alain Muet, l'un des économistes en chef du PS"mais c'est un engagement pour un gouvernement qui vient d'être élu pas pour un président qui vient de mettre la France en faillite". ....

L'idée d'une règle d'or brandie comme l'arme de conviction massive face aux marchés, trotte dans la tête de Sarkozy depuis un bail. Jusqu'à la bascule du Sénat fin Septembre il a entretenu l'idée de convoquer le Parlement en Congrès pour faire voter la révision constitutionnelle. Espérant tout autant décrocher des lauriers budgétaires qu'acculer un PS "irresponsable". Depuis, François Hollande a remporté la primaire et "il a été suffisament clair surle retour à un déficit de 3 % du PIB en 2013 et ensuite à zéro pour que Sarkozy ne puisse instrumentaliser sa position"veut croire Pierre-Alain Muet...

logo-lefigaroRègle d'or budgétaire : la gauche accusée d'archaisme (Sophie Huet et Solenne de Royer, Le Figaro)

... Les socialistes n'ont pas changé de position. Dans son projet, François Hollande fixe l'objectif de ramener le déficit sous la barre des 3 % dès 2013. Mais il propose d'inscrire cet engagement en 2012 dans la loi de finances, et non dans la Constitution.«La mise en œuvre du programme (du candidat Hollande) sera calibrée à cet engagement», a déclaré jeudi au FigaroPierre-Alain Muet (PS, Rhône), ajoutant qu'il «n'est pas nécessaire d'inscrire une règle de papier dans la Constitution pour réduire les déficits». Quant à lui, le candidat PS à la présidentielle a déploré jeudi que «l'austérité se généralise à l'ensemble du continent, sans être sûr pour autant que les déficits et les dettes pourront être maîtrisés, règle d'or ou pas».L'ancien ministre du Budget, Michel Sapin, estime lui aussi que«la nécessaire réduction du déficit est une affaire de volonté, pas de Constitution».

22
Oct
2011

Article publié dans Le Progrès.fr le 22/10/2011

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel annoncent des mesures. En avez-vous d'autres ?

Il faut comprendre que ce n'est pas une crise de la dette, mais de la solidarité européenne. La zone euro est moins endettée que le Japon ou les Etats-Unis. Le problème est qu'elle partage une monnaie, et seulement une monnaie, sans véritable solidarité. Si on avait, dès le début, créé un fonds européen de soutien pour prêter aux pays mis en difficulté par une crise spéculative, les problèmes auraient été vite résolus. Je regrette que Nicolas Sarkozy n'ait pas eu la force, il y a quelques mois, de convaincre Angela Merkel de mutualiser la dette européenne.

Et maintenant, que faire ?

Créer ce fonds très vite. Et mettre en œuvre un plan de relance européen pour maintenir la croissance. Il faut aussi des mesures fortes de régulation financière : séparer dans les banques les activités de dépôts des activités spéculatives, taxer les transactions financières...

Faut-il recapitaliser les banques ?

Un défaut limité à la Grèce est absorbable par les banques. Le risque est que le feu ne s'étende à d'autres pays. Pour l'éviter, il faut agir vite, et doter le Fonds européen de stabilité d'une capacité de prêt de 1 000, voire 2 000 milliards d'euros, pour aider l'Italie ou l'Espagne. Evitons d'être à nouveau en retard d'une guerre.

En un mot : optimiste ou pessimiste ?

J'espère que face à une crise de cette ampleur, les Etats européens sauront prendre les mesures nécessaires, mais je crains qu'ils n'en aient pas le courage.

Recueilli par Francis Brochet

19
Oct
2011

Ci dessous, la vidéo de ma question d'actualité ou plutôt ma réponse à la ministre Pécresse à propos de la situation des finances publiques en France :

 

 

Cliquez sur continuer l'article pour voir l'article du Nouvel Observateur sur le sujet.

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18
Oct
2011

Hier a débuté en séance l'examen du projet de loi de finances 2012, le dernier budget du quinquennat de Monsieur Sarkozy.

 

 

Cliquez sur "consulter l'article" pour lire mon intervention initiale au nom du groupe socialiste.

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