07
Sep
2009

Deux jours après le forum qui a montré le dynamisme du milieu associatif croix-roussien, le CICA (Comité d'initiative et de consultation d'arrondissement) a porté essentiellement sur la prochaine ouverture de la maison des associations.

05
Sep
2009

Animation avec Christophe Caresche de l'atelier sur le thème « de la crise vers un nouveau modèle de développement ».

04
Sep
2009

Un hommage à la résistance à travers les rues de la Croix-rousse depuis la place qu'emprunta Jean Moulin pour se rendre à Caluire.

03
Sep
2009

Visite avec Dominique Bolliet (Maire du 4ème) des écoles maternelles et primaires Jacquard et Flammarion et de l'école du Gros Caillou avec Eric Cazin, adjoint au Maire du 4ème chargé des écoles

03
Sep
2009

Les 3 cérémonies qui se sont succédé à Vaise - inauguration de la plaque Pierre Baizet et de la plaque Alexis Clément (photo ci-joint) et cérémonie aux Monuments aux morts - , comme celles qui se sont déroulées le lendemain de Bellecour à l'Hôtel de ville, viennent rappeler le courage et le sacrifice de ces combattants de la résistance, de cette armée des ombres qui, aux côtés des forces alliées, permit la libération de notre pays et la défaite de la plus terrible des barbaries.

29
Juil
2009

Les obsèques de Francisque Collomb ont été célébrées ce matin. Maire humaniste, il a fortement marqué le développement de notre ville en poursuivant de grands projets d'infrastructure mais aussi en impulsant de multiples actions qui ont contribué à faire entrer Lyon dans la modernité. En témoignent la colorisation des façades des quais de Saône renouant avec l'inspiration des cités italiennes, la création de l'institut Lumière, ou encore l'implantation du Conservatoire National de Musique et de l'Ecole Normale Supérieure Sciences.

Pour l'avoir souvent rencontré à l'occasion des réunions d'Eurexpo dont il continuait à suivre attentivement le développement, j'ai découvert un homme ouvert et chaleureux, profondément attaché à sa ville et aux lyonnais.

A sa famille et à ses proches, j'adresse mes plus profondes condoléances.

21
Juil
2009

Au lieu de répondre à la seule question qui vaille, c’est-à-dire celle de savoir comment financer, à l’ère du numérique, la création artistique et culturelle, le gouvernement construit une loi répressive pour essayer de rétablir le monde ancien. 

Avec la révolution numérique, la reproduction d’une œuvre culturelle, qu’elle soit littéraire, audiovisuelle ou musicale, s’effectue à un coût quasiment nul. C’est une formidable chance pour l’humanité. C’est la possibilité d’accéder aux connaissances et à la culture, presque gratuitement. C’est d’ailleurs l’aboutissement d’une longue histoire puisque le même phénomène de baisse du prix de reproduction d’une oeuvre est apparu lors du passage du manuscrit au livre, ou du disque au CD.

Cela pose en revanche le problème du financement de la création culturelle puisque celui-ci se faisait, dans le passé, par l’intermédiaire de l’achat du support de l’œuvre qui a disparu.

Face à cette situation, deux attitudes sont possibles. La première consiste à rétablir la rareté pour rétablir un marché qui a disparu et à mettre en place une répression du téléchargement qui ne rapportera pas un centime à la création. C’est, comme je l’ai dit en réponse à Madame Alliot Marie, mardi 21 juillet, une démarche typiquement réactionnaire, au plein sens du terme. On en voit toute l’absurdité dans cette loi qui assimile le téléchargement à la contrefaçon, ce qui dénote une totale incompréhension de l’univers du monde numérique.

La seconde consiste, comme je le proposai dans mon rapport au CAE sur la société de l'informationpublié en 2004 avec Nicolas Curien  à inventer de nouvelles régulations, c’est-à-dire une nouvelle forme de rémunération des droits d’auteur adapté à un univers qui est celui de la gratuité de fait de la copie. C'est le cas de la licence globale, ou de la « contribution créative» proposée par le groupe socialiste. En contrepartie du paiement d’une contribution forfaitaire par tous les abonnés au haut débit, ils sont autorisés à échanger entre eux sans but de profit sur internet les œuvres incluses dans le mécanisme de rémunération, les artistes étant rémunérés au prorata du nombre de fois où leurs œuvres auront été échangées sur les réseaux.

Que restera-t-il de ce débat ?

« En positif, il restera la décision du Conseil constitutionnel (rejetant Hadopi I), une décision fondamentale qui met le droit d’accès à internet dans les droits fondamentaux.

En négatif, il restera qu’au moment où une évolution technologique fondamentale, permet à chacun d’accéder aux œuvres culturelles de façon quasiment gratuite, la seule préoccupation du gouvernement aura été de créer une société de surveillance où chacun se sentira traqué.

Je vous le dis, monsieur le ministre, ce que vous nous proposez, c’est tout simplement d’entrer dans l’avenir à reculons.» (intervention mercredi 22 juillet)

 En vidéo, des extraits de mon intervention à l’Assemblée le 21 juillet 

 

 

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11
Juil
2009

Je suis intervenu sur le travail dominical dans la discussion générale mercredi 8 juillet, puis à la fin de l’examen du texte, le vendredi soir, lors des explications de vote individuelles pour dénoncer un texte qui ouvre la porte à la généralisation du travail le dimanche :

« En somme, pour des intérêts mercantiles de quelques grandes surfaces, vous remettez en cause un principe fondamental, un principe nécessaire à l’équilibre de notre société : avoir du temps pour la vie associative, sportive, culturelle et spirituelle. En laissant la sphère économique envahir totalement la sphère privée, vous mettez le doigt dans un engrenage qui conduira, peu à peu, notre pays à perdre une bonne partie de l’équilibre qu’il avait su construire au cours du temps. Quand on sait que la loi de 1906 a été adoptée à l’unanimité et qu’elle rassemblait ceux qui étaient attentifs à l’intérêt des travailleurs et ceux qui voulaient qu’un jour par semaine serve à accomplir autre chose qu’une activité économique, vous prenez un grand risque » (conclusion de mon explication de vote)

Vous trouverez ci dessous la vidéo de mon intervention en séance le 8 juillet, et dans la suite de cette note, le texte de mon intervention (issues du compte rendu intégral des séances).

 

 

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07
Juil
2009

C'est en marchant il y a quelques années dans les rues de la Croix-Rousse avec Dominique Sebbane, fondateur de l'Association pour l'autonomie des insuffisants respiratoires lyonnais, que j'ai réalisé combien il était difficile pour une personne en fauteuil roulant de se déplacer dans des rues non aménagées.

C'est pourquoi j'ai choisi en 2008 et 2009 de consacrer ma réserve parlementaire aux aménagements des trottoirs pour qu'ils soient accessibles à tous (sur la photo avec Dominique Sebanne au carrefour des rues Celu, Austerlitz... aménagées en 2009 dans le 4ème arrondissement)

2010 sera pour moi l'occasion de poursuivre cette démarche sur l'ensemble de la 2ème circonscription.

(voir les détails dans l'article du Progrès ci-dessous)

20110707-leprogres-ville-accessible

04
Juil
2009

Pour satisfaire la volonté du président de la république un certain nombre de parlementaires UMP ont déposé une proposition de Loi sur le travail du dimanche qui sera discutée en séance publique la semaine prochaine. Avec un titre trompeur, elle prétend n'autoriser le travail du dimanche que dans quelques zones seulement et sur la base du volontariat et d'une compensation salariale.

En réalité, en faisant sauter tous les verrous que le législateur avait mis précédemment au travail du dimanche dans les communes touristiques (limitation des commerces concernés, limitation de la durée d'ouverture aux périodes touristiques ...), la proposition de Loi institue une généralisation totale du travail dominical dans plus de 500 communes dont toutes les grandes agglomérations : Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse,....

Dans toutes ces zones touristiques, l'ouverture des commerces le dimanche sera de plein droit, sans aucune contrepartie pour les salariés. Il n'y aura, pour eux, ni volontariat, ni salaire double, ni repos compensateurs. Ce sera une obligation et, en cas de refus, le salarié sera passible d'un licenciement.

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