J'ai parrainé, samedi 12 avril, aux côtés de Nathalie Perrin, maire du 1er arrondissement, Sabina Gorbalov dont les parents, arrivés en France en 2006, sont menacés d'expulsion. Je les avais rencontrés en janvier en visitant le centre de rétention de Saint Exupéry où ils étaient retenus.
Ce jour là, dans cette cour entourée de babelés, avec mon écharpe tricolore au milieu des sans papiers, j'avais eu honte de la politique conduite par le gouvernement de mon pays.C'est pourquoi je dis à Nathalie et au réseau éducation sans frontières : n'arrêtez pas votre combat car ce que vous défendez ce ne sont pas seulement les valeurs de notre république, c'est aussi le vrai visage de la France.
Le Premier ministre François Fillon ayant indiqué qu'à l'occasion de la seconde lecture au Sénat du projet de Loi OGM, le gouvernement demanderait la suppression de l'amendement 252 qui atténue l'autorisation des cultures OGM je vous invite à signer l'appel du comité 252 qui demande au gouvernement de respecter le vote de l'Assemblée.
Cet amendement 252 ajoute à l'article 1 que les organismes OGM ne peuvent être cultivés commercialisés ou utilisés que dans le respect de l'environnement et de la santé publique, des structures agricoles, des écosystèes locaux et des filières de production et commerciales qualifiées 'sans OGM' et en toute transparence ».
Je suis intervenu à l'Assemblée, mercredi après-midi 2 avril pour m'opposer au projet de Loi sur les OGM.
Autant je suis favorable au développement des recherches sur les OGM à des fins thérapeutiques en milieu confiné indispensables aux progrès médicaux, comme par exemple la fabrication de l'insuline dans un réacteur fermé, autant je suis opposé à la légalisation des cultures OGM alimentaires telle qu'elle est envisagée dans ce projet de Loi.
Car ce projet de Loi tourne le dos à l'engagement issu du Grenelle de l'environnement de garantir « la possibilité de produire et de consommer sans OGM ». Telle qu'elle est définie dans ce projet de Loi, la liberté de cultiver des OGM en plein champ introduit en réalité la liberté de contaminer les cultures sans OGM.
Samedi 29 mars à 14 heures s'est tenue la séance d'installation du nouveau conseil du 4ème arrondissement. Président le début de séance consacrée à l'élection du maire en tant que doyen d'âge, vous trouverez ci joint en vidéo mon discours ainsi que celui de Dominique Bolliet.
Je suis intervenu ce matin à l'Assemblée lors du débat sur la situation économique en soulignant que les deux crises - la crise financière internationale et la crise nationale- sont l'une et l'autre des crises de confiance qui appellent un changement radical de régulation pour la première et de politique économique pour la seconde car la politique actuelle nous conduit droit dans le mur (voir mon intervention ci joint).
La confiance s'est effondrée après la remontée habituelle qui suit une élection présidentielle. Elle atteint en février 2008, comme en 1996 sous le gouvernement Juppé, un de ses plus faibles niveaux historiques.
Nous voyons une fois de plus aujourd'hui, avec la situation de Landry Koua, les effets désastreux et l'absurdité d'une politique gouvernementale qui se fixe comme objectifs des quotas d'expulsion.
Landry Koua, élève en BTS au Lycée la Martinière Duchère, a été reconduit en Côte d'Ivoire, où il n'a plus aucune attache familiale, avec l'engagement de lui permettre de revenir poursuivre ses études en France. Cette décision a été prise, malgré la forte mobilisation des élèves, des professeurs, des parents d'élèves et de nombreuses interventions - dont pas moins de 3 échanges de ma part avec le préfet -, et alors même que la préfecture reconnaissait le bien fondé d'une régularisation (Landry était admis en 2ème année de BTS et devait commencer son stage le lendemain de son expulsion).
Arrivé à Abidjan personne au consulat n'était informé de sa situation, contrairement à ce que laissait entendre le communiqué publié par la préfecture la veille de son expulsion. Il a fallu de nouvelles interventions auprès du Consul Général pour que le consulat s'informe auprès de la préfecture du Rhône et que Landry puisse commencer les démarches pour revenir.
Une situation malheureusement digne d'un roman de Kafka, pour reprendre l'expression d'Olivier Bertrand : http://www.libelyon.fr/
Comme je l'ai dit aux élèves de la Martinière qui participaient à un parrainage républicain organisé par la mairie du 9ème arrondissement le vendredi 23 mai, il faut rester mobilisés, car ce que nous défendons à travers le parrainage d'enfants ou la mobilisation pour Landry, c'est en fait les valeurs de notre république.
Marli Seifeddine, maman de 4 enfants scolarisés depuis 2001 en France et dont le mari est titulaire d'une carte de séjour est menacée d'expulsion alors que son mari et ses enfants vivent en toute légalité à Lyon.
A un moment ou des politiques indignes inspirées par l'égoïsme se fixent comme objectifs des quotas d'expulsion en oubliant qu'il s'agit d'hommes, de femmes, d'enfants qui sont venus chez nous parce que notre pays continue à représenter dans le monde une terre d'accueil et de liberté, je suis fier d'être devenu le parrain de Marli lors du parrainage célébré le 12 février par Nathalie Perrin-Gilbert en mairie du premier arrondissement.
Avec ces parrainages nous exprimons notre fidélité aux valeurs de notre république dont le premier acte fondateur fut d'adopter la déclaration des droits de l'homme et dont le premier article de la constitution énonce l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion.
Pendant plus d’un demi siècle l’Europe s’est construite par des traités à vocation économique sans jamais aborder la vraie question : pourquoi sommes nous ensemble et que voulons nous faire ensemble.
Je suis de ceux qui pensent que cette question constitutionnelle reste fondamentale et qu’elle méritait, une fois encore, un grand débat démocratique, c'est à dire un référendum.....
Par rapport au Traité de Nice le Traité de Lisbonne comporte des avancéesqui vont dans le sens de l’Europe voulue par la gauche : il inclut un protocole sur les services publics ; il reprend l’essentiel des dispositions institutionnelles qui figuraient dans les deux premières parties du traité constitutionnel tout en excluant la 3ème partie sur les politiques et la référence à la concurrence qui n'avaient pas leur place dans un texte constitutionnel. (.....)
Mais il y a aussi des reculs par rapport au Traité constitutionnelsur la charte des droits fondamentaux qui n'est plus partie intégrante du traité ou encore l'abandon sous la pression britannique les symboles de l’Europe.
En politique, il y a certes les actes législatifs ou règlementaires, mais il y a aussi les symboles. Qui ne se souvient de l’image forte de Mitterrand et Kohl main dans la main à Verdun le 22 septembre 1984. Plus que toutes les déclarations des sommets franco-allemands, cette image incarne cette formidable réconciliation des peuples européens que représente la construction européenne.
L’hymne européen tiré de la 9ème symphonie de Beethoven rappelle qu’avant d’être un grand marché, l’Europe fut d’abord une réalité culturelle. Que la musique qui naissait à Vienne, Bonn, Venise ou Paris était d’abord européenne avant d’être autrichienne, allemande, italienne ou française.
Je regrette que ces symboles de l’identité européenne comme le drapeau que nous mettons tous - ou presque tous - aux côtés du drapeau Français dans nos bâtiments publics aient été abandonnés dans ce traité. (...)
Ce traité est une étape nécessaire que je voterai sans réserve, mais sans illusion car l'essentiel reste à faire notamment en matière sociale pour que l'Europe redevienne une ambition partagée par tous nos concitoyens.
Extrait vidéo ci-dessous et mon intervention en pièce jointe.
On ne construit pas l’Europe en catimini.
C’est pourquoi j’ai toujours souhaité que nos concitoyens soient consultés par référendum sur les grandes étapes de la construction européenne.
Pour imparfait que soit le traité de Lisbonne, je le voterai sans hésiter jeudi prochain à l’Assemblée Nationale parce qu'il contient les dispositions institutionnelles nécessaires pour faire repartir et fonctionner l’Europe élargie. J’expliquerai mon choix sur ce blog jeudi lors du vote de l’Assemblée.
Je me suis abstenu sur la révision constitutionnelle pour montrer mon désaccord avec la procédure de ratification choisie par le Président de la République. De la même façon, je soutiendrai mercredi soir à l’Assemblée la motion socialiste demandant une ratification par référendum.
Pour moi qui ai longuement milité en 2005 pour le oui au traité constitutionnel et ai été en accord sur ce sujet avec la majorité des électeurs de ma circonscription (plus de 60 % ont voté oui au référendum de mai 2005), il n’était pas question de voter contre une révision constitutionnelle nécessaire en tout état de cause à la ratification du traité de Lisbonne par voie référendaire ou parlementaire.