J'ai participé à la cérémonie de commémoration de la libération d'Auschwitz, lors de laquelle Jean-Louis Touraine a prononcé un très beau discours, le concluant ainsi :
« Notre vigilance doit prévenir ou réprimer les manifestations d'intolérance extrême, de racisme, d'antisémitisme et même plus généralement de xénophobie et de haine. Nous le devons au respect des valeurs humaines et humanistes ! Nous le devons au respect de la mémoire de ceux qui ont souffert et sont morts dans les camps de concentration et d'extermination ! »
Les gens du voyage sont les seuls citoyens français pour qui la possession d'une carte d'identité ne suffit pas pour se déplacer. Lors d'une commémoration à Lyon, je me suis engagé à déposer une proposition de loi pour abroger la loi de 1969, contraire au principe constitutionnel d'égalité. Loi déposée le 15 décembre 2010 par le Groupe Socialiste, et rejetée le 1er février 2011 par la majorité présidentielle. Mais gageons que l'histoire ne s'arrêtera pas là !
Retrouvez ci-dessous les questions écrites s'y rapportant :
Ci-dessous les articles de presse sur le sujet :
Cette proposition de Loi vise à mettre fin à ce qui constitue à la fois un anachronisme et une discrimination incompatible avec les principes de notre république. Les gens du voyage, qui, comme tous citoyens français peuvent circuler partout en Europe avec un passeport, ne peuvent pas le faire librement dans leur propre pays, puisqu'ils doivent détenir un livret de circulation ou un carnet de circulation.
La Loi du 3 janvier 1969, toujours en vigueur, exige en effet de toute personne ayant une résidence mobile la possession, soit d'un livret de circulation si elles disposent de ressources régulières, soit d'un carnet de circulation si elles n'ont pas de ressources régulières. Il s'agit de la seule catégorie de citoyens français pour laquelle la possession d'une carte d'identité ne suffit pas pour être en règle.
La Halde a souligné dans sa délibération de décembre 2007 que cette loi est contraire à la Convention européenne des droits de l'homme qui interdit dans son article 14 « toute discrimination dans le droit de circuler librement et de choisir librement sa résidence ». Comment refuser à des citoyens français ce droit fondamental inscrit dans l'article 13 de la déclaration universelle des droits de l'homme.
Lors de l'examen de l'article 57 du projet de loi de finances, qui prévoit la suppression de l'avantage fiscal pour les personnes qui se marient ou se pacsent, la Commission des finances a adopté un amendement présenté par Hervé Mariton, qui limite la mesure aux seuls pacsés.
Ainsi, sous couvert de limiter les dégâts introduits par le Gouvernement, la majorité parlementaire en a profité pour instaurer une distinction entre la situation fiscale des mariés et des pacsés ! L'exposé des motifs est à cet égard éclairant puisqu'il indique que le maintien de l'avantage pour les mariés leur apporte une aide financière l'année où ils construisent un foyer – laissant entendre que les pacsés n'en construisent pas !
J'ai fermement condamné cette intrusion de la morale dans le débat fiscal, qui jettera dans le désarroi de nombreux Français.
Ce débat montre également à quel point une réforme de la fiscalité des revenus est nécessaire pour assurer neutralité de l'impôt vis à vis des choix personnels et familiaux.
La marche des fiertés : Lutter contre toutes les discriminations et pour le respect du droit d'asile
Participation samedi après midi à la quinzième marche des fiertés. Cette quinzième marche des fiertés est l'occasion de rappeler que la lutte pour les droits de l'homme n'a pas de frontières. Cette marche des fiertés rassemble deux combats fondamentaux : le combat contre toutes les discriminations et le combat pour que la France reste une terre d'asile pour tous les hommes et les femmes épris de liberté et persécutés dans leurs pays.
C'est au nom des valeurs fondatrices de notre la république que nous luttons contre toutes les discriminations, afin que l'égalité ne soit pas un vain mot. C'est aussi au nom des valeurs de la république que nous luttons pour l'application effective du droit d'asile.
Ces deux combats se rejoignent : la lutte pour l'égalité et contre toute forme de discrimination c'est notamment l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. Le mariage est aussi l'acte qui confère au conjoint étranger un titre de séjour de plein droit.
Guilherme est enfin libre, la Préfecture a renoncé à son expulsion. Il rentre aujourd'hui à Lyon retrouver sa famille et c'est avec bonheur que j'irai l'accueillir à son arrivée aux côtés de tous ceux qui l'ont aidé.
Je tiens à saluer la solidarité, le courage et la détermination dont ont fait preuve les parents d'élèves de l'école Gilbert Dru, les bénévoles de Réseau Education Sans Frontières, et les amis de Guilherme et Florence.
Je me rendrai demain au parrainage de ses enfants à la Mairie du 7ème arrondissement et c'est avec plaisir que je parrainerai Guilherme.
Parents d'élèves, habitants du quartier de la Guillotière, membres du Réseau Education Sans Frontières, élus, tous se battent depuis une semaine contre l'expulsion de Guilherme Hanka Azanga, retenu au centre de rétention de Lyon Saint-Exupéry. C'est une formidable solidarité qui s'est mise en place autour de Guilherme, sa compagne Florence et leurs 4 enfants, face à une situation absurde et inhumaine.
J'ai souhaité leur exprimer mon soutien, en écrivant un courrier et en appelant le Préfet, puis en me rendant aujourd'hui avec Jean-Louis Touraine devant l'école où sont scolarisés les enfants. Je me rendrai également cet après-midi au Centre de Rétention où est retenu Guilherme.
C'est avec la mobilisation de tous que l'on peut espérer faire bouger les choses.
C'est pourquoi j'ai demandé au Préfet de revenir sur sa décision et d'user de son pouvoir discrétionnaire pour mettre fin à ce drame humain.
A la suite du séisme en Haïti en janvier 2010, Frédéric et Michèle Abergel, habitants du 1er arrondissement de Lyon, ont fait partie des familles qui attendaient l'arrivée en France de leurs jumeaux Aure et Zénon. Après les avoir rencontrés, j'ai appelé l'attention de l'Ambassadeur chargé de l'Adoption Internationale, Monsieur Jean-Paul Monchau, sur leur cas et posé une question écrite sur la situation des enfants en cours d'adoption au Ministre des affaires étrangères.
Ci-dessous la question écrite concernée :
Deux mois après le terrible séisme qui a frappé Haïti, je souhaite exprimer à nouveau mon soutien aux familles toujours en attente du rapatriement de leurs enfants adoptés ou en cours d'adoption.
Depuis le 12 janvier, 372 évacuations d'urgence ont eu lieu. Elles ont été interrompues le 11 février sans qu'aucune explication claire n'ait été donnée aux familles.