Avec une vingtaine de parlementaires socialistes nous avons lancé l’initiative de nous retrouver lundi 22 juin à 12h30 devant la Salle du Jeu de Paume à Versailles - là où les députés du Tiers-État ont refusé, en 1789, de se soumettre au roi de France - pour rappeler notre opposition à cette démocratie corsetée et pour appeler à des États généraux pour une République moderne.
(voir des extraits communiqué dans la suite de cette note)
Participation à la marche des parapluies organisée par Forum réfugié à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés, puis à la marche des fiertés qui se croisaient samedi 20 juin près de l'hôtel de ville.
Il reste encore un long chemin à parcourir pour que toutes les discriminations qui subsistent dans la vie de tous les jours et parfois même dans notre législation disparaissent.
Face à une crise née d’un quart de siècle de mondialisation libérale, la vraie rupture est venue pour l'instant des Etats-Unis d’Amérique où Barak Obama est en train de changer la donne, comme le fit Roosevelt en son temps. L’Europe saura-t-elle à son tour en finir avec une politique libérale qui a fait faillite ?
Le seul parti qui peut mettre fin à la majorité conservatrice qui domine l’Europe, c’est nous, socialistes européens. Dans une élection à un tour où seul compte le vote utile, changer l'Europe maintenant, c'est voter socialiste (en photo, Vincent Peillon, Sylvie Guillaume, Karim Zeribi, Farida Boudaoud au meeting de Villeurbanne le 3 juin)
J’ai voté cet après midi contre la réforme du règlement de l'Assemblée qui, en restreignant le droit d'amendement et le temps de parole des députés, dénature la fonction parlementaire. Ainsi, « un amendement déposé par un député appartenant à un groupe dont le temps de parole est épuisé sera mis aux voix sans débat » (article 31). On votera ainsi des amendements sans explication de vote et parfois sans savoir de quoi il s’agit !
Le temps du débat parlementaire est essentiel pour que chaque député se fasse une opinion personnelle. Transformer l’Assemblée en machine à voter et réduire le débat parlementaire à une course contre la montre, conduira de plus en plus à des députés « godillots ». C’est contraire à l’esprit de la constitution qui énonce dans son article 27 que « le droit de vote des membres du Parlement est personnel ».
Avec cette réforme, la "République Sarkozyste" se rapproche de plus en plus de la Restauration où la Charte de 1814 stipulait qu’ « aucun amendement ne peut être fait à une Loi s'il n'a été proposé ou consenti par le Roi ».