Le 14 septembre : Visite commentée du chantier de rénovation du tunnel de la Croix-Rousse en compagnie des élus et des riverains. Une occasion d'avoir un aperçu des futurs aménagements qui seront dédiés aux transports en commun et aux déplacements en mode doux. (photo)
La Librairie Vivement dimanche fêtait, autour de Maya, ses 15 ans d'existence sur la croix-rousse: une véritable librairie de quartier, chaleureuse et vivante.
Le 21 septembre : présentation par Philippe Oddou, directeur de Sport dans la Ville, de leur projet d'extension de leur campus sur le stade Boucaud dans le 9ème arrondissement. Créée en 1998, l'association Sport dans la Ville a pour but de favoriser l'insertion sociale et professionnelle des jeunes de quartiers sensibles, à travers le sport. En 2012, 4000 jeunes y sont inscrits. Cette formidable initiative est unique en France.
Dimanche 23 septembre : participation au forum des langues du monde, place Sathonay dans le 1er. L'occasion de rappeler que les langues du monde sont le patrimoine de l'humanité comme la biodiversité est le patrimoine de la planète mais que les deux sont menacées. Cette heureuse initiative du forum des langues du monde rappelle l'importance de la diversité culturelle et linguistique.
Le quartier de la Duchère a fêté ses 50 ans. Pour l'occasion, j'ai donné le coup d'envoi du match de foot organisé entre la Mairie du 9ème et les anciens de la Duchère.
Débat à l’Agora sur la réforme fiscale avec Jean-ChristopheLe Duigou (CGT), Vincent Drezet, secrétaire général du syndicat unifié des impôts et Nicolas Sansu, député de l’Indre et porte-parole du groupe GDR sur les finances et le budget. Après un échange sur les annonces de François Hollande concernant le budget, les sujets d’actualité ont alimenté les questions. Tout d’abord, la CSG ? Ayant eu l’occasion d’exprimer ma position à La Rochelle, puis lors d’une réunion à Matignon avec le Premier ministre et les Ministres des finances et du budget, j’ai rappelé que je n’étais pas favorable à un transfert des cotisations patronales sur la CSG dans la conjoncture actuelle, car l’effet serait tout aussi dépressif que le transfert sur la TVA que nous avons annulé. Préserver le pouvoir d’achat des ménages impose de ne transférer aucun impôt des entreprises aux ménages. Les entreprises ont aujourd’hui davantage besoin de débouchés que d’allègements d’impôts. En revanche, on peut envisager d’alléger le coût du travail en transférant des cotisations salariales sur la CSG, ou des cotisations patronales sur la Cotisation valeur ajoutée qui a remplacé la taxe professionnelle, puisque ces transferts restent alors internes aux ménages ou aux entreprises.
L’affaire Arnault a suscité des questions intéressantes sur la citoyenneté et l’impôt. Une question que nous avions évoquée avec Jérôme Cahuzac dans le débat budgétaire il y a un an. Un citoyen américain doit payer ses impôts aux Etats Unis quel que soit le pays où il vit : l’impôt est la contrepartie normale de la citoyenneté. Même si la question est beaucoup plus compliquée à résoudre dans l’Union européenne, elle mérite clairement d’être reposée.
Enfin, bien que le traité ne soit pas au cœur du sujet, il était omniprésent dans le débat.
Après le débat, je suis passé sur le stand de la fédération du Rhône pour échanger autour d’un verre avec Guy Fischer, Nawel Bab-Hamed et les militants communistes du Rhône.
La réorientation de la politique Européenne impulsée par le Président de la République François Hollande s’est traduite par l’adoption d’une initiative s’appuyant sur les fonds structurels inutilisés et l’effet de Levier de la BEI pour promouvoir un programme d’investissement européen. Dans un contexte où presque tous les Etats doivent conduire une politique de consolidation budgétaire, seule une impulsion européenne est à même de soutenir la croissance européenne. Comment la réaliser et quel serait son impact macroéconomique ? C’est ce qu’explore l’étude « Shifting Europe From Austerity to Growth : A proposed Investment programme for 2012-2015 », présentée par Lars Andersen, Stephany Griffith-Jones et Matthias Kollatz-Ahnen dans le cadre de la fondation européenne d’études progressistes et débattue lors d’une réunion organisée par la Fondation Jean Jaurès.
L’étude illustre l’impact important d’une telle impulsion européenne : 1,2 millions d’emplois seraient créés par une augmentation des capacités de prêt de 60 millions d’euros (soit ½ point du PIB européen). L’ampleur de l’impact sur l’emploi et la croissance résulte notamment de la simultanéité de l’effet de relance dans tous les pays européens. Pour un pays comme l’Espagne, par exemple, la moitié des emplois créés par une telle initiative résulterait de l’impact du plan dans les autres pays. Comme le plan Marshall en son temps, cette initiative pourrait contribuer au retour de la croissance, non seulement par son impact direct sur l’activité économique, mais aussi par son effet sur la confiance et le climat économique en Europe.
Samedi 1er septembre: le grand nombre d'associations présentes cette année à la Ficelle au Forum des Associations illustre le dynamisme du milieu associatif croix-roussien. Accompagné par Philippe Prieto, adjoint à la vie associative dans le 4ème arrondissement, c'est l'occasion de nombreux échanges et rencontres, notamment avec Coralie Brot, jeune championne d'escrime, membre du club le Masque de Fer de Lyon et élève au Lycée Saint-Exupéry. Membre de l'Equipe de France cadette, Coralie était l'an dernier 1ère en coupe du Monde cadette.
Dimanche 2 septembre: la cérémonie de la Libération de Vaise comme celle qui s'est déroulée le lendemain de Bellecour à l’hôtel de ville pour commémorer la Libération de Lyon, viennent rappeler le courage et le sacrifice des combattants de la résistance, de cette armée des ombres qui, aux cotés des forces alliés, permit la libération de notre pays et la défaite de la plus terrible des barbaries.
Lundi 3 septembre: rencontre avec la Présidente de la FCPE de l'école La Sauvagère dans le 9ème, sur la nécessité d'ouvrir une classe supplémentaire pour accueillir dans de bonnes conditions les enfants, notamment dans les classes maternelles actuellement surchargées.
Commencer à rétablir la justice fiscale et redonner priorité à l'école et à l'emploi, telles sont les mesures d'urgences du budget rectificatif pour 2012 adopté le 31 juillet qui comporte notamment 4 mesures fortes :
- Il abolit la hausse de 10,5 milliards € de la TVA prévue le 1er octobre qui constituait un prélèvement sans précédent sur les ménages et une aberration économique dans une situation économique où la croissance est limitée par le pouvoir d'achat des ménages
- Il met fin à cette arme de destruction massive de l'emploi que représente la défiscalisation des heures supplémentaires.
- Il redonne à l'école les moyens nécessaires pour faire face à la rentrée 2012 avec la création de 1000 postes et le recrutement de 1 500 auxiliaires de vie
- Enfin, en rétablissant le montant antérieur de l'ISF, il met fin à ce cadeau indécent fait il y a un an par l'ancienne majorité qui l'avait diminué de moitié.
Ci dessous un extrait vidéo d'une de mes interventions :
Pierre Alain Muet, intervention sur la lecture finale du budget rectificatif par pamuet
Le débat s’est poursuivi sur France Inter, où j’étais l’invité de l'émission « Le Téléphone Sonne » aux côtés du député UMP Hervé Mariton, du chef d’entreprise Nicolas Bourdin et de l’économiste Nicolas Bouzou.
Après une revue détaillée des changements apportés par la Loi de finance rectificative et notamment la suppression de mesures aussi injustes qu’inefficaces, le débat aborde les divergences de fond concernant la fiscalité des ménages et des entreprises.
Notre objectif n’est pas de multiplier les impôts, mais de les simplifier. Un impôt plus simple, sans niches fiscales, avec un barème qui s’applique à tous les revenus, du capital comme du travail. L’injustice de notre fiscalité est due aux multiples exonérations - en partie sur les revenus de capital - qui font que plus l’on monte dans l’échelle des revenus, plus l’imposition diminue. Une injustice qui se retrouve au niveau des entreprises, où en raison de l’utilisation des niches fiscales par les grandes entreprise, les PME sont en fait plus taxées que les grandes multinationales.
Lorsque l’ancienne majorité a augmenté la TVA de 5,5 % à 7 % en décidant de la maintenir à 5,5 % sur les seuls biens dits de première nécessité, au sens le plus étroit du terme, nous étions nombreux, à gauche comme à droite, à estimer qu’il s’agissait d’une remise en cause importante d’un principe partagé.
« On sait à quel point le secteur des livres souffre et vous êtes nombreux, dans vos circonscriptions, à voir disparaître les libraires indépendants. Le spectacle vivant a souffert également, à la fois de baisses considérables de crédits, de la TVA portée à 7 % et d’une réforme du régime des intermittents du spectacle qui a fait disparaître des petites compagnies. »
« Nous proposons aujourd’hui un effort pour le spectacle vivant. Je considère, comme nombre d’entre nous sur ces bancs, que c’est le rôle de l’État de subventionner la création scientifique ; c’est aussi le rôle de l’État et des pouvoirs publics de subventionner la création culturelle et c’est là, modestement, un premier pas. Il y en a d’autres à faire, mais celui-là est important. »
Un extrait vidéo de mon intervention du 19 juillet 2012.
Pierre Alain Muet, intervention sur le retour à... par pamuet
Retrouvez ci-après mon intervention sur l'article 1 qui abroge la TVA Sarkozy et l'article 2 du budget rectificatif qui supprime la défiscalisation des heures supplémentaires :
Pierre Alain Muet, intervention sur la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires par pamuet