En réponse à la question de la mairie du 2ème arrondissement qui nous reprochait d'avoir accordé « deux terrasses ! » sur stationnement dans le 2ème arrondissement : j'ai rappelé que nous avons en effet fortement augmenté le nombre de terrasses accordées sur stationnement en été, parce que cela contribue à la beauté de Lyon, à son attractivité et au plaisir de s'y promener.
C'est en outre parfaitement compatible avec un centre ville en zone trente et, à l'exception de la mairie du 2ème qui préfère les voitures aux terrasses, toutes les mairies d'arrondissement nous suivent sur ce projet. Nous sommes passé de 28 terrasses sur stationnement en 2002 dans l'ensemble de la ville à 232 en 2007. L'arrondissement qui a créé le plus de terrasses de stationnement ces dernières années est le 6ème arrondissement où il n'y avait que 5 terrasses sur stationnement en 2004 et où 91 ont été accordées en 2007.
Nous sommes particulièrement attentifs à la sécurité. Avant de donner un avis favorable, nous sollicitons l'avis des pompiers, de la police municipale et de la direction des déplacements urbains pour garantir la sécurité des piétons. Ces terrasses contribuent d'ailleurs à la sécurité, elles ralentissement la circulation (nous sommes en zone 30) et comme ce sont souvent dans des petites rues, elles contribuent à les animer le soir et à les sécuriser.
Quand on pense au rôle que joue la restauration, le commerce et le plaisir de flâner dans ce cœur de Lyon qu'est la presqu'île, comment ne pas trouver dérisoire cette position absurde d'une mairie d'arrondissement qui s'oppose à toute implantation de terrasse et reproche la suppression de deux places de stationnement sur les 14 200 places de stationnement que comportent le 2ème arrondissement?
Je laisse la mairie du 2ème arrondissement entrer dans l'avenir à reculons. Pour ma part, je continuerai avec Gérard Collomb à faire bouger notre ville avec son temps, avec son époque et à privilégier le piéton et l'enfant sur l'automobile.
Aujourd’hui, vote solennel sur le budget pour 2008. Je voterai contre un budget qui ne propose aucune mesure pour favoriser l’emploi mais au contraire programme la disparition des aides publiques à l’emploi et à l’insertion. Je voterai contre un budget qui ne propose rien pour améliorer le pouvoir d’achat des plus modestes. Je voterai contre une politique qui demande des sacrifices à l’ensemble des salariés et qui, avec le bouclier fiscal, verse un chèque de 50 000 euros en moyenne aux plus fortunés de nos concitoyens. Je voterai contre la politique d’un gouvernement qui préfère l’affrontement avec les syndicats à la négociation sociale.
J’ai passé la journée et la soirée de vendredi dernier à défendre la centaine d’amendements proposés par le groupe socialiste pour introduire quelques préoccupations sociales dans un budget qui les ignore. Vous trouverez les principaux amendements dans la suite de cette note
Inauguration, lundi soir au Théâtre de la Croix-Rousse du nouveau Logo de l'Association des Commerçants et artisans de la Croix-Rousse (ici au coté de son président Jacques Descours, du maire de la Croix-Rousse Dominique Bolliet et du 1er adjoint David Kimelfeld).
Le commerce en centre ville est essentiel à la vie d'une cité. L'action que conduit la municipalité et les associations de commerçants pour développer l'activité économique dans les différents quartiers de la v
ille porte progressivement ses fruits. La dernière enquête commerce montre que pour la première fois le commerce se développe plus rapidement en centre-ville que dans les centres commerciaux périphériques.
Quant au nouveau Logo de l'Association (photo) il reflète parfaitement le dynamisme d'une association profondément ancrée sur le plateau et qui est la plus grande association de commerçants lyonnaise.
Mon rapport parlementaire sur les crédits du programme « stratégie budgétaire et modernisation de l’État » a été discuté en commission des finances élargie le 8 novembre et ce vendredi 16 novembre en séance, lors de l’examen des crédits du ministère du budget et de la réforme de l’Etat.
Je critique le changement récurrent des dispositifs de modernisation qui conduit à ce paradoxe que l’on accumule les audits et des projets de réforme et que l’on néglige constamment la mise en oeuvre effective de leurs conclusions. C’est ainsi que les « stratégies ministérielles de réforme » lancées en 2003 ont été remplacées en 2005 par les « audits de modernisation », elles-mêmes remplacées par la « révision générale des politiques publiques » en juillet 2007, sans que l’on ait une idée précise des réformes qui ont suivies ces audits. Quant à la « révision générale des politiques publiques », elle emprunte une part de son appellation et de sa démarche à la réforme de l’Etat lancée par le gouvernement canadien en 1994 : « l’examen des programmes ». Mais la « révision » française est à la réforme canadienne ce qu’est le « Canada Dry » au Whisky : elle en a le goût et la couleur, mais elle n’en a pas le contenu sauf en ce qui concerne la brutalité de son application. La logique d’une telle révision des politiques publiques, c’est de partir des missions de service public pour définir, sans a priori, les moyens qui doivent être mis en œuvre et ajuster les budgets en conséquence. Avec l’objectif à terme de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, le gouvernement fait dériver une réflexion nécessaire sur les gains de productivité de l’administration vers une application d’une norme aussi brutale qu’inefficace. En outre, lorsque le gouvernement canadien a mis en place un tel dispositif, c’était dans le cadre d’une politique effective de réduction des déficits publics. Comment faire accepter une telle réforme quand, dans le même temps, on dépense 15 milliards d’euros de cadeaux fiscaux pour satisfaire les plus fortunés de nos concitoyens.
Nous avons en France une fonction publique remarquablement formée et performante que beaucoup de pays nous envient. Et autant je suis partisan d’une gestion rigoureuse et efficace des finances publiques, autant je trouve absurde de n’avoir que pour seule ambition le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. C’est inefficace, car cela évite de se poser les vraies questions comme l’a fait le gouvernement canadien en son temps. Et c’est insultant pour les fonctionnaires de notre pays qui sont profondément investis dans leur métier et qui ont un sens aigu de leur mission et du service public.
Cliquez ici pour lire le rapport
En pièce jointe, mon intervention
L’économie française souffre de trois problèmes : l’emploi, le pouvoir d’achat et la compétitivité. Aucune mesure du budget pour 2008 ne répond à ces trois problèmes. Vous trouverez ci-joint mon interview dans le numéro de novembre d’Alternatives économiques.
Inauguration de la 23ème exposition nationale du travail des meilleurs ouvriers de France à la cité des congrès en présence de Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale, Gérard Collomb et Jean-Jack Queyranne
A l'occasion du salon du patrimoine à Paris, j'ai rendu visite aux exposants des métiers d'arts lyonnais au carrousel du Louvre. Après un salut amical au président de Lyon Croix-Rousse métiers d'arts, François Simon Fustier, ce fut un plaisir de rencontrer Patrick Gabet, sculpteur et doreur dans le 9ème arrondissement de Lyon. J'admire au quotidien son travail en me rendant à mon bureau de l'Hôtel de Ville. La porte récemment refaite située au dessous de mon bureau (photos) est en effet une reproduction de sa main des mascarons et couronne de feuilles d'acanthe qui ornent les portes de la cour intérieure de l'hôtel de ville de Lyon.
Rencontre en mairie du 9ème arrondissement avec les dirigeants des grandes entreprises du quartier de l'Industrie (Orange, Cegid, Electronic Arts et KPMG) en présence d'Hubert Julien Laferrière, maire du 9ème arrondissement. Dans ce quartier en pleine mutation, ils souhaitent la création d'un restaurant inter-entreprise qui pourrait accueillir un millier de salariés. Furent évoquées également la desserte des transports en commun et la possibilité d'une crèche inter-entreprise.
J'ai demandé au développeur de la communauté urbaine en charge du 9èmearrondissement, Thierry Perraud d'étudier les possibilités d'implantation d'un restaurant inter-entreprise et un courrier cosigné avec Hubert Julien Laferrière a été envoyé au président du Sytral pour demander une augmentation des fréquences des lignes desservant le quartier de l'industrie notamment aux heures d'arrivée et de départ des salariés.
Sous l'impulsion de sa fondatrice Maria Novak, l'ADIE joue un rôle majeur pour permettre à chacun d'accéder à la création d'entreprise. L'ADIE permet notamment à de nombreux chômeurs de créer leur propre emploi
Extraits de mon intervention : « Tout le monde a besoin d'entreprendre et quand je rencontre les jeunes de la Duchère, ce qu'ils me demandent, ce n'est pas toujours de les aider à trouver un emploi salarié, mais de les aider à créer leur propre entreprise... Il faut mettre en valeur ce potentiel d'innovation de la Duchère... »
M. le président. J'ai reçu de M. Jean-Marc Ayrault et des membres du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche une motion de renvoi en commission, déposée en application de l'article 91, alinéa 7, du règlement. La parole est à M. Pierre-Alain Muet.
Pierre-Alain Muet. Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la ministre, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, omme vient de le dire M. le ministre, une loi de finances est un acte politique fort, qui trace les
grandes orientations de la politique économique d’un gouvernement. Si le texte que vous présentez en a l’apparence, il n’en a pas tout à fait la substance.