24
Avr
2014
23
Avr
2014

Après l'audition de Didier Migaud, Président du Haut Conseil des Finances Publiques, Michel Sapin et Christian Eckert ont été auditionnés sur le Programme de Stabilité. Retrouvez ci-dessous mon intervention dans le débat qui a suivi.

 


Commission des Finances - 23 avril 2014... par pamuet

17
Avr
2014

PARIS, 17 avr 2014 (AFP) - Onze députés PS, initiateurs de la demande d'un "contrat de majorité", ont plaidé jeudi auprès de Manuel Valls pour limiter les économies d'ici 2017 à 35 milliards d'euros au lieu de 50. "Au-delà de 35 milliards, nous croyons que reculs sociaux et mise à mal des services publics sont inéluctables", estiment ces députés, s'exprimant "au nom de l'appel des cent" parlementaires pour un "contrat de majorité", dans une lettre au Premier ministre dont copie a été envoyée à la presse. "Nous estimons dangereux économiquement, car conduisant à asphyxier la reprise et l'emploi, et contraire aux engagements pris devant nos électeurs, ce plan de 50 milliards d'économies sur la période 2015-2017", écrivent ces députés de différentes sensibilités. Parmi les signataires figurent les aubrystes Christian Paul et Jean-Marc Germain, Laurent Baumel (collectif "Gauche populaire"), Pouria Amirshahi (aile gauche du PS), ou encore le vice-président de la commission des Finances et économiste, Pierre-Alain Muet.

Télécharger: Lettre au Premier Ministre

10
Avr
2014

Article paru dans Alternatives Economiques - Avril 2014

Voilà un livre qui arrive à point, au moment où le parallélisme entre les crises de 1929 et de 2008 se prolonge de façon inquiétante, notamment par la divergence entre une reprise américaine amorcée depuis trois ans et une rechute européenne qui fait écho aux déflations des années 1930.

Des réformes majeures

C'est en effet la politique économique mise en oeuvre par Franklin D. Roosevelt à partir de 1933 qui permit aux Etats-Unis de sortir de la Grande Dépression, alors même que l'Europe s'enfonçait dans la déflation. Mais c'est surtout la généralisation, après la guerre, de l'ensemble des mesures radicales qu'il prit - séparation des banques d'affaires et de dépôts, New Deal, réforme fiscale -, qui contribua à la longue période de stabilité financière et de prospérité de l'après-guerre. Et ces réformes sont encore d'une incroyable actualité depuis la crise financière de 2008, comme en témoignent les débats sur la séparation des activités bancaires, sur la régulation des produits dérivés ou sur l'instauration d'un taux marginal très élevé sur les très hauts revenus.

C'est dire à quel point cet ouvrage, qui rassemble les discours majeurs de Roosevelt, est bienvenu.

En savoir plus...

07
Avr
2014

J'ai signé avec de nombreux parlementaires socialistes une tribune qui tire les conséquences de l'avertissement sévère donné par nos concitoyens lors des municipales. Ce texte, intitulé « Les conditions de la confiance ; pour un contrat de majorité », a rassemblé près de 90 parlementaires socialistes. Il ne s'agit pas d'un acte de défiance vis-à-vis du nouveau gouvernement, mais de la conviction que nous devons entendre ceux qui bien qu'ayant voté pour le changement en 2012, ont exprimé par leur vote ou leur abstention leur incompréhension et leur déception.

Comme je l'ai souvent exprimé sur ce site, l'urgence est une réorientation européenne mettant fin aux politiques d'austérité qui ont enfoncé l'Europe dans la récession. Pour cela, il faut mettre en œuvre en France comme en Europe des trajectoires budgétaires soutenables, compatibles avec le retour de la croissance et la baisse du chômage.

S'agissant enfin de la politique nationale, il faut rééquilibrer l'action en faveur des ménages, à la fois pour des raisons de justice sociale, mais aussi d'efficacité économique. Les entreprises ont été depuis un an les principales bénéficiaires des allègements fiscaux. Il fallait certes prendre des mesures pour redresser à terme notre compétitivité. Mais les politiques d'offre ne jouent qu'à long terme et ce n'est pas le déficit de compétitivité qui explique l'atonie de la croissance française et européenne depuis 3 ans, mais l'effondrement de la demande. Le retour de la croissance dépend d'abord, à court terme, de l'augmentation du revenu des Ménages, c'est-à-dire du pouvoir d'achat et de l'emploi. Et c'est aussi le redressement de la consommation qui conditionne la reprise de l'investissement des entreprises.

Il nous faut enfin réaffirmer les choix et les engagements de la campagne présidentielle 2012 sur la régulation des activités financières, la transition écologique, la revitalisation de la démocratie française.

Ce sont ces différents éléments que nous développons dans le texte ci-joint (Contrat de majorité) et que j'évoque dans un entretien publié par Lyon Capitale.

LyonCapitale

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